Une force du passé, par les éditions Les petites allées en leur collection de livres de photographie

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J’ai découvert la maison d’édition Les petites allées avec le texte du livre à poster que consacre Carole Naggar à la photographie Alberto Giacometti à sa fenêtre par Christer Strömholm.

Impressionné par la qualité de ce petit ouvrage très bien façonné, j’ai souhaité me rapprocher de Nathalie Rodriguez, fondatrice de cette maison d’édition située en Charente, et  de Serge Airoldi, directeur de collection.

Cinq titres sont d’ores et déjà disponibles, que complètera bientôt la parution d’un opus bâti autour d’une photographie de Gabrielle Duplantier.

S’attache à chacun de ces livres une grande charge émotionnelle, comme s’ils faisaient de leurs lecteurs les membres d’une société discrète soudée par l’amour de l’art et de l’écriture.

La miniature s’avère d’autant plus précieuse qu’elle oblige  le spectateur à faire le point, et à s’enchanter d’une féérie de détails, à la façon d’une fameuse dame régnant sur les îles de ses tapisseries volantes.

Les petites allées, c’est-à-dire A mon seul désir.

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Les petites allées est une maison d’édition se revendiquant de l’artisanat, publiant des livres selon le principe de l’imprimerie typographique. Vous êtes installés à Rochefort-sur-Mer, en Charente. Quelle est en quelques mots l’histoire de cet atelier d’impression ? Etes-vous soutenu par les pouvoirs publics pour cette perpétuation d’un savoir ancien ?

Nathalie Rodriguez. Cet atelier nous a trouvés autant que nous l’avons trouvé. Nous cherchions une imprimerie en activité, restée quasi exclusivement sur la technique typographique, en centre d’une jolie ville, et c’est ce qu’elle est, dans une maison de 1699. Y exerce depuis au moins 1835 une série d’imprimeurs typographes dont nous avons à peu près tous les noms ; le dernier nous a vendu le fonds et l’avant-dernier nous a consenti le bail. Tous ont été prudents dans leurs achats, grâce à quoi l’imprimerie regorge de merveilles typographiques rarement rassemblées à notre époque : casses, vignettes, caractères en bois, outils, aussi deux presses des années 1960. Ils l’ont été un peu moins dans leur pratique du débarras, et il nous manque donc cruellement certains corps et certaines polices, mais l’endroit est petit et bien occupé, on comprend qu’il a fallu faire de la place. On y a produit surtout des travaux de ville, cartes de visite, menus, affiches, carnets autocopiants, factures, mais aussi quelques livres. Nous l’avons reprise avec sa clientèle attachante mais vieillissante, dans l’idée de l’amener peu à peu à ce que nous sommes en train de parachever, une maison d’édition autonome, artisanale et qui fait tout du (tout petit) livre, de la conception à la distribution. Les pouvoirs publics sont un peu loin d’avoir compris tout-à-fait l’intérêt patrimonial de l’outil, mais le programme éditorial reçoit depuis trois ans le soutien de la Région Poitou-Charentes, puis Nouvelle-Aquitaine et de la DRAC, ce qui est loin d’être inutile.

Vous proposez des livres à poster, livrés sous sachet cellophane avec une enveloppe assortie. Comment assurez-vous la diffusion de vos ouvrages, toujours très beaux, très sensibles ?

Nathalie Rodriguez. Nous faisons tout nous-mêmes, et donc aussi la diffusion de nos livres, comme beaucoup d’éditeurs indépendants. C’est une contrainte et aussi un grand plaisir, car cela veut dire aller à la rencontre. D’abord des libraires, qui sont des gens merveilleux et indispensables, et les premiers acteurs de notre petite notoriété, mais aussi très occupés, très sollicités. Nous avons commencé, avec la première de nos quatre collections, puis avec les autres, par les librairies autour de nous, à Rochefort (la Librairie maritime…), à La Rochelle (Les Saisons…), puis plus loin. Ensuite par des tournées en Bretagne, où le circuit des cafés-librairies est très vivant et très amoureux des belles choses un peu hors normes. Et puis le cercle s’élargit peu à peu, les bruits courent… Nous avons atteint Paris, et sommes bien représentés par exemple à la libraire des Editeurs associés, rue de Médicis (l’ancienne librairie Corti), qui accueille des rencontres autour de nos collections et auteurs, récemment à la Nouvelle chambre claire, pour cette collection photo, et puis nous recevons beaucoup de commande de libraires de la France entière, cela nous fait voyager… J’oubliais la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie, où nous sommes aussi présents, en particulier par notre collection Océanique (qui s’est séparée, en prenant du volume, de la première), qui publie de merveilleux auteurs contemporains de la région Pacifique, grâce aux rencontres permises par le Festival Rochefort-Pacifique, cinéma et littérature, dont nous sommes partenaires. Nous recevons maintenant, de nouveaux libraires que nous n’avions pas contactés, des commandes un peu sérieuses, et même, enfin, des demandes spontanées de réassort, et cela nous fait très plaisir. C’est un long chemin…

Nous nous rendons aussi volontiers sur des salons du livre et des événements autour du livre, comme à Dax à qui nous sommes fidèles depuis des années, bientôt à l’Escale du Livre à Bordeaux, il y a deux ou trois ans à Paris, ou dans des salons plus confidentiels, qui nous permettent de sortir prendre l’air, de rencontrer un autre public, dans des petites villes, à Geaune, à Chevanceaux… Bientôt nous serons à Montreuil-Bellay où se tient Anima libri, un salon dédié au livre et ses métiers d’art. Le côté « métier d’art » nous amène des visiteurs, des reportages car radio, télé, presse spécialisée ou généraliste sont friands de ces techniques « presque disparues ». Il faut dire que l’imprimerie, et l’imprimeur, sont très photogéniques !

Et puis nous avons un site internet qui comporte une boutique en ligne, qui fonctionne de mieux en mieux, auprès des particuliers. C’est toujours une surprise et un bonheur de recevoir une commande d’inconnus qui vous aiment !

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Depuis 2018, une troisième collection a vu le jour, dédiée à la photographie, un auteur écrivant sur une image, afin de la déplier, d’en révéler toute la saveur. Les couvertures sont en papier de couleur, et la photo est reproduite deux fois, une image dedans, libre, comme une carte à jouer, et une image en quelque sorte dehors. Pourquoi avoir fait le choix de vous intéresser à la photographie, votre maison d’édition étant d’abord repérée pour ses trouvailles littéraires ?

Nathalie Rodriguez. La littérature est autant à l’honneur dans cette collection que la photographie, c’est l’idée première, que l’une glorifie l’autre et vice-versa. C’est grâce à Serge Airoldi que cette collection est née. Nous avions déjà publié un texte de lui, et lorsqu’il nous a proposé un texte sur La Petite fille au lapin de Jean Dieuzaide, nous avons imaginé cette forme avec un papier de couleur en couverture et deux versions de l’image. Et ce livre est devenu sans que nous l’ayons prévu le premier titre de la collection Pour dire une photographie. Car une fois cette forme advenue, nous l’avons trouvée belle et intéressante et avons voulu la poursuivre. Aucun de nous ne se souvient de la première étincelle, de l’idée d’une collection. Je pense tout de même que c’est Serge, ce puits de science, qui aime tout ce qui est beau, qui est l’enthousiasme personnifié et qui connaît du monde, qui a pensé à d’autres photographies, à d’autres auteurs, et cela ne s’arrête plus… Du coup, nous l’avons bombardé directeur de collection, et nous en trouvons bien, tous. C’est une aventure passionnante, à tous points de vue. A vrai dire, à part lui, nous ne connaissions pas grand’chose à la photographie. Ni aux photographes. Et ceux-ci, et les auteurs qui nous arrivent, sont d’une qualité qui nous rend heureux et fiers à chaque fois. La fabrication est plus complexe que pour les premières collections, et même si nous n’avons pas l’ambition d’une qualité « photo » pour les reproductions, nous cherchons des pistes pour l’améliorer encore. C’est pourquoi c’est une collection en tirage limité, contrairement aux autres : 200 exemplaires numérotés et quelques-uns hors commerce.

Vous avez dès votre deuxième titre décidé d’explorer la photographie contemporaine, avec Le cheval n’a plus lieu, de Dolorès Marat – texte de Vincent Pélissier. Pourquoi cette artiste ? Etes-vous particulièrement sensible au tirage Fresson, procédé artisanal évoquant le vôtre ? Avez-vous choisi cette photographie pour ce qu’elle symbolise de la disparition du monde de la noblesse ?

Serge Airoldi. Le deuxième titre a, très naturellement, associé Vincent Pélissier à Dolorès Marat dans la mesure où le premier préparait un livre avec la seconde. Ce livre c’est Mezzo Voce, aux éditions Fario dont Vincent Pélissier est le fondateur. J’avais déjà rencontré les images inouïes – inouïes parce que jamais entendues avant elle, étranges, saisissant la nudité d’une terra incognita – de Dolorès dans la revue Fario qui a paru de 2005 à 2015 et à laquelle j’ai très souvent collaboré. Dix ans et quatorze numéros. Une magnifique aventure dont j’espère qu’elle n’est pas terminée. Juste en sommeil après une décennie de travail considérable, d’explorations remarquables. Dans cette revue, la haute littérature côtoie la photographie, le dessin, la peinture… Dolorès, et d’autres, y ont fait une heureuse incursion. Pour Dolorès, j’ai immédiatement embrassé tout son art, absolument tout son art, toute sa vision du monde, cette mystique du sujet, de la façon, du choix d’une lumière, celle de la nuit ou de l’aube. Jamais la lux magna. Toujours, cet éclairage qui nimbe, cette forme de rambleur qui rend magique tout projet d’image. Cette vapeur fuligineuse. Et chaque image de Dolorès ne manque jamais de nourrir l’œil, l’âme, la vue. C’est comme une intussusception dont parle Gaston Bachelard quand il évoque l’eau et les rêves. Tout naturellement, j’ai eu envie de lui proposer de faire un livre pour la collection. Ce cheval est venu. Ce cheval qui incarne comme toute une animalumanité m’a toujours fait penser à ces mots de Cébès dans Tête d’Or de Claudel, qui a « plein (son) cœur d’ennui ». Je le connaissais depuis quelques années. Il m’émeut considérablement. Et la manière de Dolorès aussi me touche beaucoup. Tout naturellement, j’ai pensé à Vincent Pélissier qui est une grande plume, une remarquable sensibilité et une haute intelligence. Je ne peux qu’encourager tous ceux qui souhaitent le lire à reprendre des textes publiés dans la revue et aussi trois très beaux textes réunis sous le titre Toucher terre (Le Bruit du Temps). Je ne résiste pas à vous citer un extrait : « En vérité, l’étoffe du monde est beaucoup plus froissée qu’on ne le croit, pliée, foulée, déchirée, et les pays s’emmêlent, se croisent par surprise, se nouent dans le désordre, s’enlacent avec la plus grande infidélité mais non sans affinités paradoxales. L’un tient l’autre à la gorge, l’embrasse, l’étreint, ou l’étrangle. Le plus souvent ils s’échangent ce que s’échangent avec une joie ardente les contrées : un peu de climat, d’air salé et de relief, des bribes de langues dans du vent, de l’ennui et du vertige, des soleils plus ou moins difformes, des neiges éternelles. » En le relisant, je me dis que l’univers de Dolorès n’est pas si éloigné…

Quoi qu’il en soit, ce livre a eu lieu et je m’en réjouis. Et peut-être, effectivement la photographie comme le texte disent-ils combien la noblesse du monde s’évanouit, nous échappe, nous abandonne pour des vilénies cruelles, sauvages, barbares, hélas. Je ne résiste pas à citer encore Vincent Pélissier. Dans ce petit livre, et voilà combien de noblesse encore s’est étiolée, il écrit : « C’est en définitive la photographie d’un regard qui se dérobe, se replie, dans une indicible douceur. Paupières à demi-closes, ce cheval regarde à l’intérieur. Quel que soit l’objet de sa crainte, il se rassemble, il cherche refuge en lui-même, il en appelle au sang, à l’instinct, à la lignée, à la fuite, à l’ancien vertige des galops, à la horde brutale, à une musique, à Poséidon, à Balamer, aux Houyhnhnms, à des plaines perdues. On ne sait pas l’arrière-monde d’un cheval. »

Bien sûr, le tirage Fresson de cette photographie contribue à cet effet si riche, si térébrant que l’on retrouve chez tous les artistes qui sollicitent cette technique. Je pense par exemple à des séries que signe Bernard Plossu. Et à une photo en particulier autour de laquelle je travaille actuellement pour un prochain livre de la collection. Le tirage Fresson est une grâce, une délicatesse, la vie en supplément de la vie. Il vient au motif comme une pulpe, cette musica callada qu’évoque Jean de la Croix. Cette musique tue. Cette complétude qui associe du mystère au réel.

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Quelle place comptez-vous faire aux photographes d’aujourd’hui ? Comment viennent-ils à vous ? Comment vous informez-vous ? Comment avez-vous connu Les Tremblants de Marc Deneyer, que célèbre Denis Montebello dans un très beau texte?

Serge Airoldi. La place est grande pour les photographes contemporains. Ils viennent à nous comme nous venons à eux. Rien ne tient à une stratégie, à un pas cadencé. Tout avance au petit bonheur et à la grande chance. Tout est fragile comme un coquelicot. Mais de belles rencontres se produisent comme par exemple avec Carole Naggar et son texte sur l’image de Giacometti à sa fenêtre saisie par Christer Strömholm.

Pour Les tremblants de Marc Deneyer qu’accompagne le texte de Denis Montebello, le mérite revient à Nathalie Rodriguez qui connaissait l’existence et du texte et de l’image. Tout s’est donc fait avec simplicité. De mon côté, j’ai été heureux de retrouver le travail de Marc Deneyer que j’avais apprécié dans un livre singulier dont Alberto Manguel est l’auteur du texte. Ce texte est Un amant très vétilleux paru chez Actes Sud en 2005. Manguel m’en avait parlé lorsqu’il m’avait reçu chez lui dans son presbytère-bibliothèque de Mondion, près de Châtellerault où il vivait alors. Dix ans plus tard, les éditions Xavier Barral ont associé, au texte, des photographies de Marc Deneyer. La figure centrale est Anatole Vasenpeine, photographe amateur et employé des bains-douches dans un Poitiers du début du XXème siècle. Contrairement à ce que croyait l’écrivain Alberto Manguel, toutes les photographies d’Anatole Vasanpeine n’ont pas disparu dans l’incendie de sa maison. En effet, comme un trésor dont on peut considérer qu’il en est l’inventeur, Marc Deneyer a « retrouvé  » miraculeusement une cinquantaine d’œuvres. Elles sont réunies dans cet ouvrage, avec le texte de Manguel. C’est une vision fragmentée et charnelle du monde. Celle qu’Anatole Vasanpeine aurait captée à travers les fissures des portes des douches avec l’objectif de son appareil…Bref, une joyeuse farce où l’on retrouve des personnages bien réels que Manguel a croisés et connus quand il vivait dans le Poitou, et le talent évident de Marc Deneyer… Quant à Denis Montebello, je le lis et l’apprécie depuis plusieurs années. En particulier ses Fouaces et autres viandes célestes (Le Temps qu’il Fait, 2004) et aussi ses chroniques gourmandes dans la revue Actualités Nouvelle-Aquitaine.

François Garcia écrit à propos du torero Antonio Fernandez Ramos (livre Almensilla, photographie de Michel Dieuzaide) : « La liturgie reprend alors sens dans le cadre d’une sensibilité où la beauté sauvage réside, non exempte du mal, et de cette prétention à l’affronter, ce courage affiché, cette peur assumée, le costume est là, précieux, pour dire l’enjeu du drame qui se prépare. » Ne serait-ce pas une bonne définition de votre activité éditoriale comme célébration de l’art dans sa capacité à faire face au mal ?

Serge Airoldi. Je ne suis pas sûr de pouvoir vous répondre par un oui aussi furtif qu’affirmatif. Ce qu’écrit François Garcia dans son texte Almensilla est pétri d’humanisme. Bien plus qu’un texte qui évoquerait la corrida, c’est l’ombre du sol qui intéresse l’écrivain, comprenez l’envers d’un décor . En tauromachie, ce décor est omniprésent. Le décor se fait parfois décorum. Tout brille, tout scintille, tout fait effet. Croit-on. Mais attention aux certitudes et aux illusions. Très vite, une vérité revient au galop. Cette vérité c’est le fauve, sa rage, ses cornes, sa férocité. Et face à lui, l’homme est aussitôt renvoyé à sa nuit, à sa préhistoire, à ce qui fait de lui un homme avant l’homme. Et à cet instant, dans son esprit, dans la moindre de ses synapses, de ses cellules, dans son cœur, selon les mots de Victor Hugo dans Les Travailleurs de la mer, « tout se déforme, même l’informe ». Alors, et citons cette fois Stéphane Mallarmé dans ses Divagations, il faut « aider l’hydre à vider son brouillard ». François Garcia a merveilleusement dissipé les brumes qui envahissent le cerveau des hommes avant qu’ils n’entrent en piste. Il a exprimé cette colossale inondation de sentiments, d’effroi, de doute, de terreur, d’épiphanie possible aussi. Il a écrit ce qu’on ne peut qu’écrire avec grande difficulté à moins d’avoir vécu ces instants-là, à la fois très simples et très complexes. Dans cette affaire nichée dans quelques spélonques de l’âme, qu’a défini François Garcia et cela correspond-il à ce que nous avons l’ambition de faire dans cette collection? Ce questionnement mérite d’être encore approfondi. Disons que nous avançons vers une tentative de clarté. Mais cela, nous le saurons peut-être un jour, quand l’aventure s’achèvera.

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Je crois savoir que votre sixième opus sera offert à Gabrielle Duplantier. Comment comprenez-vous le travail de cette artiste ?

Serge Airoldi. Un prochain livre associera en effet une image de Gabrielle Duplantier à un texte de l’écrivain Eduardo Berti. Eduardo Berti est argentin. Il est membre de l’Oulipo depuis 2014. Son œuvre est foisonnante et passionnante. L’image de Gabrielle, vous la découvrirez. Elle est intrigante. Je l’aime énormément comme j’aime la plupart de ses images. Gabrielle capte toujours l’étrangeté des situations, leur noirceur, la lenteur, l’inamovible, le fantomatique, le mythologique, ce que Proust nomme «les premiers ou les derniers accords d’une fête inconnue.» J’ai découvert le travail de Gabrielle il y a plusieurs années – ses images du Pays basque si loin des clichés habituels insupportables, ses images du Portugal, d’Inde, des quartiers et des enfants de Bayonne, ses portraits de femmes…Et comme souvent avec des images avec lesquelles je me construit un panthéon personnel, j’ai pioché dans son œuvre celles que, désormais, je n’oublierai jamais.

Quels autres beaux projets envisagez-vous ?

Serge Airoldi. Je vous ai parlé d’une image de Bernard Plossu. En Italie. J’écrirai le texte. Je peux d’ores et déjà vous parler d’une image de Gérard Rondeau, de Jacques Mataly, d’Alex Bianchi à propos de laquelle de beaux et grands écrivains travailleront. D’autres projets sont également en cours. Des désirs aussi. Cette envie de solliciter telle ou tel photographe et d’imaginer une conversation avec telle ou tel écrivain(e).

Propos recueillis par Fabien Ribery

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La petite fille au lapin, texte de Serge Airoldi et photographie de Jean Dieuzaide, Les petites allées, 2018

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Le cheval n’a plus lieu, texte de Vincent Pélissier et photographie de Dolorès Marat, Les petites allées, 2018

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Les tremblants, texte de Denis Montebello et photographie de Marc Deneyer, Les petites allées, 2019

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Giacometti à la fenêtre, texte de Carole Naggar et photographie de Christer Strömholm, Les petites allées, 2019

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Almensilla, texte de François Garcia et photographie de Michel Dieuzaide, Les petites allées, 2019

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