Intelligence Artificielle, fabrique de souvenirs, par Serge Tisseron, psychiatre, essayiste

©Serge Tisseron « La photographie familiale est une immense fabrique de mythologie partagée. »  (Serge Tisseron) L’Intelligence Artificielle menace-t-elle nos souvenirs, puisqu’elle est désormais capable, et de plus en plus, de fabriquer des images selon nos désirs – filtrés/recomposés par ses soins ? A partir d’une photographie personnelle, perdue, refaçonnée par l’IA, puis doublement retrouvée dans sa matérialité…

Comprendre l’exil, par Katel Delia, photographe

©Katel Delia Livre mémorielle, Malta, Tunis, Marseille, de Katel Delia évoque depuis Marseille, en un matériel iconographique très riche, l’histoire des migrations entre Malte et la Tunisie d’abord (il y a une centaine d’années), puis entre la Tunisie et Malte (aujourd’hui). A chaque fois, l’espoir d’un avenir meilleur, et d’échapper à l’étau de la pauvreté,…

Voyager sans cesse, par Terje Abusdal, photographe

©Terje Abusdal Se présentant sous belle couverture cartonnée couleur jaune Kodak, Costa Bravo Holiday Paradise est un livre composé à partir des albums photographiques de Tomas, grand-père de l’auteur, Terje Abusdal, agriculteur et simple mineur, ayant commencé à voyager à l’âge de 75 ans, après le décès de son épouse. Ce livre ayant bénéficié du…

Une mère dans la forêt flottante des souvenirs, par Martin Magntorn, photographe

©Martin Magntorn Pour partie issues des albums de sa famille, les images de Mother Without Shadow, de Martin Magntorn,tentent d’approcher visuellement, mais aussi par le biais de courts textes issus d’entretiens, le mystère d’une mère prénommée Elisabeth. Une mère née dans la seconde moitié du XXe siècle en Suède, dont sont retracées les différentes phases…

Quitter l’île, rendre grâce, se réinventer, par Simon Johansson, photographe

©Simon Johansson Après Across the bridge (la vie à la Suédoise, musicale, fraternelle, mélancolique) et A familiar place (Stockholm dans tous ses états, ses visages, ses folies, sa sensualité), The young ones (les enfants en leur dynamique de déplacement des repères et certitudes adultes), No man’s land est le quatrième livre de Simon Johansson publié par les éditions Journal. Nous sommes…

Quand l’éléphant s’en va, par Dimitris Mytas, photographe

©Dimitris Mytas Quand le chérubin quitte le nid pour partir faire ses études, les parents sont souvent désemparés. Il était là, on ne voyait que lui, il prenait toute la place, c’était un éléphant dans une maison de poupée. Ou alors, on ne s’en rendait pas compte, mais l’enfant était omniprésent. ©Dimitris Mytas Je ne…

Naître, puis renaître, par Liza François, photographe

©Liza François Sunflowers for springs est un livre bourré d’émotions, et visuellement foisonnant. Il évoque la mort du père de l’artiste, Liza François, le premier jour du printemps 2014, notamment par le truchement d’images reprises de ses vidéocassettes. S’il traverse le deuil et les souffrances pyschiques, cet ouvrage de sincérité ne fait pas de la…

L’insaisissable, par Bernard Plossu, photographe

Albert Plossu ou Roger Frison-Roche, Sahara, 1937 « L’amour, y a que ça de vrai, en fait ! » (Bernard Plossu) Je suis fou de joie chaque fois que je reçois un nouveau livre de Bernard Plossu. Parce que mon ami est vivant, parce que l’art renverse les maléfices, alors que les guerres ravagent les pays et peuples…

Un temps à l’intérieur du temps, par Persephone Michou, photographe

©Persephone Michou C’est un merveilleux petit ouvrage relevant du livre d’artiste. Des photographies, déchirées ou non, insérées à la main dans le corps de l’œuvre, des cyanotypes, des images issues des albums familiaux. Avec If I forget you, I will love you again, Persephone Michou rend hommage à ses parents en leur offrant une barque…

Et in Arcadia ego, par Jean-Luc Feixa, photographe

©Jean-Luc Feixa Imprimé en risographie couleur, Pamuk, de Jean-Luc Feixa, est un livre de quatre saisons simple et touchant. C’est le journal d’une installation dans une nouvelle maison, mais aussi celui d’une grossesse et d’une naissance. Rien n’est appuyé, tout est suggéré, effleuré, avec une légèreté de chat – Pamuk est aussi le nom du…

Dans la grande maison, par Natalie Malisse, photographe

©Natalie Malisse  Espace de protection, la maison peut aussi être le lieu des plus effroyables drames. Composé d’images en nuances de gris, La grande maison, de Natalie Malisse, est un livre pudique et subtil évoquant les violences intrafamiliales en huit clos. Rien n’est appuyé, et les ombres n’ont pas besoin d’être accentuées pour souligner puissamment…