Anne-Lise Broyer pratique l’acte photographique comme un dessaisissement, une tentative d’éblouissement et de perte. La dramatisation des instants participe chez elle d’une poétique de la voyance, d’une volonté d’opérer une sorte d’archéologie du présent permettant de relier espaces et temps dissemblables, pourtant profondément unis. Passant par la littérature et l’érudition pour interroger notre façon d’être…
Étiquette : Journal de l’oeil
Qui vive ? stratégie du désenvoûtement, par la revue Possession Immédiate
Au commencement était Edwarda, revue de littérature et d’érotisme fondée par John Jefferson Selve et Sam Guelimi, rassemblant une petite communauté d’écrivains et photographes pratiquant leur art comme on entre en cérémonie. Désireux de poursuivre et d’infléchir cette aventure éditoriale dédiée à l’esthétisation de chaque instant, John Jefferson Selve a créé Possession Immédiate, dont le…
Photographes, vastes oiseaux des mers – une conversation avec Anne-Lise Broyer
Anne-Lise Broyer est une photographe dont le regard se nourrit de références littéraires et picturales, mais aussi de l’histoire de son art. On se souvient de Vermillon ou Le chant du coucou est le cri de la mère morte (Verdier/Nonpareilles, 2012), ensemble d’images donnant à voir, à la double manière de Corot et de Plossu,…