La publication d’un nouveau roman de Yannick Haenel est un événement, non au sens du tapage produit par le manège médiatico-littéraire, mais au sens d’un combat renouvelé contre le mal, et les possibilités de salut. Dix ans après Cercle, voici de nouveau Jean Deichel, narrateur de Tiens ferme ta couronne, cherchant à rencontrer le réalisateur…
Étiquette : L’Infini
Tiens ferme ta couronne, ou la vision du daim blanc, entretien avec Yannick Haenel (4/8)
La publication d’un nouveau roman de Yannick Haenel est un événement, non au sens du tapage produit par le manège médiatico-littéraire, mais au sens d’un combat renouvelé contre le mal, et les possibilités de salut. Dix ans après Cercle, voici de nouveau Jean Deichel, narrateur de Tiens ferme ta couronne, cherchant à rencontrer le réalisateur…
Arnaud Le Vac, maître du temps
On ne part pas, d’Arnaud Le Vac, est un objet précieux, livre inattendu que l’on ouvre sur la table de travail au moment où Mossoul tombe, où les vertébrés s’éteignent un peu plus et où le juge Lambert met fin à ses jours. Opuscule sur le temps composé de réflexions en vers libres, le bel…
La pensée de jouvence de M. le béni, fou de joie
Dans un essai magistral, L’Axe du Néant, paru en 2003, le philosophe et romancier François Meyronnis a su exprimer comme personne avant lui l’esprit de la collection L’Infini (Gallimard), qui accueillait son texte : diagnostic du nihilisme en sa puissance de ravage planétaire, mais aussi pari sur la merveille, l’ivresse du rien, constituant l’envers d’une force…
Les sortilèges des femmes de pénombre, par Guillaume de Sardes
Chapitre 1 (extérieur jour) : Sacha, « jeune homme dans un costume sombre bien coupé », « lourd manteau de fourrure sur les épaules », « cheveux blonds peignés sur le côté », vient d’enterrer son père. Le chauffeur ouvre la porte, il entre dans une voiture de luxe. Départ. Chapitre 2 (une loge) : Nina, « rousse à frange », le visage androgyne, «…
Passé les bornes, il n’y a plus de limites, un portrait intime de Jacques Lacan, par Catherine Millot
« Il fut un temps où j’avais le sentiment d’avoir saisi l’être de Lacan de l’intérieur. D’avoir comme une aperception de son rapport au monde, un accès mystérieux au lieu intime d’où émanait sa relation aux êtres et aux choses, à lui-même aussi. C’était comme si je m’étais glissée en lui. » Ainsi commence La vie avec…