C’est chaque jour un massacre désolant, une hécatombe pour rien, pour des hommes pressés, pour des dieux du bitume royalement indifférents, pour des océans lointains. C’est un petit livre dont la couverture est pailletée d’or, comme un hommage somptuaire à ces invisibles d’une tragédie des lisières. C’est Au bord, un texte de Jean-Baptiste Gauvin, qu’encadrent…