Être mordu, par Suzanne Doppelt, poète

« blanc sur blanc la lumière enlève les bords, métallique ou de plomb une couleur toxique sonne comme un silence dans ce cadre asséché, ils sont moitié immobiles entre le blé et le tabac trié enroulé et classé à même le sol antique tout pèse c’est un curieux sortilège domestique, un ennui si profond que doit…

Fraîcheur de Louise Bourgeois, par Jean Frémon

Il y a chez Louise Bourgeois quelque chose d’un djinn, une façon d’imposer par ses œuvres et son visage une présence malicieuse, son propre rythme, des trous d’air et de stupéfaction, une obstination de fond. Donnant l’impression à la fois de se moquer de tout et de tout prendre au sérieux, Louise Bourgeois envoie valser…