©Laurent Henrion Monolithe, de Laurent Henrion, est un livre dense aux images souples et légères. Poids de la couverture cartonnée très épaisse, noir de goudron, déferlement de formes sur la page. Cet ouvrage d’essence baroque explore les perles irrégulières du désir. Il y a des ténèbres et de troubles lumières, des bulles de savon et…
Étiquette : Belgique
Lettre à Zia, par David Ameye, père égaré, et photographe
©David Ameye Mais quel est le démon de David Ameye ? S’assagit-on lorsque l’on devient père ? Quel lien entretenir entre le vivant, les absents et les puissances invisibles ? Comment négocier avec nos pulsions lorsque celles-ci nous ordonnent de les suivre ? ©David Ameye En composant le fanzine autoproduit, This is not the Devil Inside, le photographe belge…
A chapatic life, par Jean-Marc Chapa, photographe
©Jean-Marc Chapa On ne va pas se mentir, Jean-Marc Chapa est dark, mais il est aussi crazy. Il est hot, mais aussi hype. Black man mais aussi colored people. Sensuel and trash. Sexy and mysterious. Funny and weird. Obviously, like no one, chapatic. ©Jean-Marc Chapa Dans le texte accompagnant l’ouvrage Yugen, paru au Portugal chez…
Plus de mascarade, par la revue AHHA
©Scott Batty « un chant d’oiseau fracture l’air, / les veines du ciel se tendent et retiennent la neige, / une hémorragie d’absence glacée saigne, / alors que s’entrouvre la colonne vertébrale de l’hiver. » (Scott Batty) Premier volume de la revue AHHA, FACE comprend trois cahiers présentés sous coffret cartonné consacrés aux artistes invités – Scott…
Forza Napoli, par Octopus, collectif de photographes
©Octopus Sorti au Royaume-Uni le 6 juin 1983, Octopussy est un fameux James Bond, où l’agent OO7 joué par Roger Moore rencontre pour la deuxième fois la capiteuse Maud Adams. A leur façon, les agents du livre Octopus, publié en Belgique par les éditions du Mulet, s’ébattent dans un territoire aussi fascinant qu’insaisissable, Naples, première…
De la liberté du modèle, par Renée Jacobs et Stefan Rappo, photographes
©Renée Jacobs Les femmes que photographient Renée Jacobs et Stefan Rappo sont belles, grandes, parfois sophitisquées, et surtout sauvages. Quatrième volume des éditions dumas.salchli – après les opus confiés à Jessica Backhaus, Bernard Plossu et Antoine d’Agata -, In Italy, de Renée Jacobs, propose, en noir & blanc, un monde fantasmatique réjouissant. ©Renée Jacobs Une…
De la cleptomanie urbaine, par Mathieu Van Assche, photographe
©Mathieu Van Assche Klepto Man ne vole pas, il trouve. Il marche dans l’espace urbain, erre, se perd, photographie. Avec ce troisième volume de déambulations diurnes et nocturnes, Mathieu Van Assche fait de la rue le territoire par excellence de la condition humaine. On y est souvent masqué, caché, dissimulé, la clandestinité étant le secret…
Cheval, miroir de vérité, par Jane Evelyn Atwood, photographe
©Jane Evelyn Atwood Adaptation d’une nouvelle d’Arthur Miller, The Misfits, de John Huston (1961), est l’un des plus beaux films de l’histoire du cinéma. C’est la fin de l’âge d’Or d’Hollywood, la fin du mythe de l’Ouest, la fin des troupeaux de chevaux sauvages, promis à l’abattoir afin d’être transformés en nourriture pour chiens. Une…
Ames perdues en mal d’étreinte, par Lore Stessel, photographe
©Lore Stessel La pratique photographique est un art chorégraphique. Les danseurs qu’observe Lore Stessel font danser son objectif. Leur corps, cadré de très près, découpent l’espace pour en réinventer les points cardinaux. ©Lore Stessel As the Sky Remembers the Sea propose une étude du corps en mouvement, seul, à deux ou en groupe, donnant la…
La force de l’éphémère, par Jean-Michel Folon, imagier
« L’Egypte, c’est le pays que je préfère. Il y a des yeux partout dans l’art égyptien. C’est vrai aussi de l’art hindou. Et, d’ailleurs, c’est vrai de toute l’histoire de l’art. Mais, moi, j’aime l’Egypte, pas seulement pour l’histoire de l’œil, aussi pour cette lumière particulière. » Nous ne le savions peut-être plus, mais notre enfance,…
Dans la selva magica, par Silvano Magnone, photographe
©Silvano Magnone Silvano Magnone photographie les arbres comme s’il s’agissait de personnes à la fois familières et étranges, toujours singulières. La forêt est pour lui une demeure première, un lieu d’intimité où se rétablir, un territoire où renouer avec l’entièreté de perceptions atrophiées par la grande ville. Pratiquant avec virtuosité la photographie comme un métier…
De la photographie comme art de thanatopraxie, par Stephan Vanfleteren
©Stephan Vanfleteren « Chez Vanfleteren la nature est changeante, déformée par le temps et l’âge. L’homme et l’animal s’y rencontrent en un destin commun, jusqu’à se fondre l’un dans l’autre, comme dans cette représentation iconique d’un homme vu de dos portant des cornes de bouc, ou dans les fréquentes associations anatomiques entre pelage, peau humaine, poils,…