Entre abandon et lumière, par Georg Trakl, poète

Soleil d’automne et arbres, 1912, Egon Schiele « Chaque moment où la voix s’élève et commence à chanter, puis retombe et s’éteint, est d’une douceur indicible dans ce beau poème, qui m’a puissamment saisi par ses distances intérieures ; on le dirait bâti sur des silences ; quelques clôtures entourant le sans parole illimité : telles sont ses lignes….

Revue Les Moments Littéraires, la littérature de l’intime

© Florence Chevallier « L’autre, dans la passe érotique, me renseignait très exactement, avec une précision et une force inouïes, sur moi. Alors savoir qui j’étais, où j’en étais, ce que véritablement je valais. Pendant les quelques instants du désir et du plaisir, prendre, le savoir par tous ses nerfs, sa forme et son poids…