©Nicolas Comment « Venus venue, plantée, piquée sur le noir de la nuit, comme un vaisseau spatial, un objet volant non identifié. » (Nicolas Comment) En 2000, Patrick Le Bescont, créateur des éditions Filigranes, publiait officiellement à cinq cents exemplaires (officieusement cinquante) Le plan d’eau, de Nicolas Comment. ©Nicolas Comment C’est un tout petit livre merveilleux tenant…
Étiquette : Pierre Jean Jouve
L’amour de la littérature et de la sensibilité, par la revue Edwarda
Landscape, 1897, Albert Pinkham Ryder « Pour reprendre un titre de Jean Genet, nous sommes tous les captifs amoureux, les captives amoureuses d’une ou de plusieurs créations littéraires qui, à la pulsion de mort, opposent la puissance de la Lettre comme pulsion de vie. » (Sam Guelimi) Il est des lieux où le feu de la littérature…
Ton soleil en mille pierres de rire, le poète Georges-Emmanuel Clancier, par son fils Sylvestre Clancier, poète
J’ai découvert par son dernier recueil chez Gallimard, Au secret de la source et de la foudre, le poète Georges-Emmanuel Clancier, que je ne connaissais que de nom. Ensemble de poèmes écrits dans les années 1960 pour son amante Arlette Brunette, ce livre vrai, solaire, rempli d’un désir atemporel, m’a particulièrement touché. Cet homme qui…
De l’art de réveiller les morts, par Anita Gauran, artiste baroque
A l’occasion de l’exposition de ses travaux au musée de l’Ephèbe et de l’Archéologie sous-marine du Cap d’Agde, j’ai demandé à la photographe plasticienne Anita Gauran de commenter quelques-unes de ses images, tirées loin de là, à Rennes, à l’école Jacques Prévert, où l’artiste était en résidence à l’invitation du PHAKT – Centre Culturel Colombier….
L’absence ne rime à rien, par le poète Jean-Pierre Vallotton (2)
Jean-Pierre Vallotton est un écrivain d’exception, fidèle à cette émotion appelée poésie, dont il a fait de chaque instant sa vie, sans tricherie. Attentive à la parole qui vient, comme on reçoit un don, son ambition poétique est de l’ordre d’une nécessité intime, à la fois inquiète et enthousiaste face aux mystères et miroitements du…
La littérature selon Olivier Perrelet, ou la souriante issue des immondes matières de la vie du jour
Olivier Perrelet est un écrivain magnifique, reconnu puis oublié, aujourd’hui enfermé dans un hôpital psychiatrique suisse. Lorsque l’on a écrit à 23 ans Les petites filles criminelles (Mercure de France, 1967), puis, parmi beaucoup d’autres titres, Le dieu mouvant (Mercure de France, 1970) et Si la beauté n’était la mort (L’Âge d’homme, 1990), il n’est…