Le degré suprême de l’amour, par Giorgio Agamben, philosophe

©Linda Tuloup « A Gorëme [en Cappadoce], dans l’église de la Fibbia, j’ai vu le visage du saint. Qui le fixe ne peut pas ne pas croire en lui. De la même manière, il est une parole telle que celui qui l’écoute ne peut pas ne pas la croire vraie. » Ce que j’ai vu, entendu, appris……

Nos étreintes sont aussi des doutes que nous partageons – une poétique de la fraternité, par Christophe Manon

Christophe Manon conçoit la poésie comme un espace de rencontre, une façon de desserrer les nœuds qui entravent notre respiration et interdisent toute parole véritablement transitive. Fidèle à l’esprit de Villon, comme à celui de Celan, son lyrisme sensible à l’éphémère et à la beauté des gestes obstinés de vie, jusqu’aux échecs éventuels, est un…