©dumas.salchli editions & Antoine d’Agata « Ton désir est comme un cancer qui te ronge. Depuis la première fois, tu as baisé si fort que la vie s’est fanée. » (Tania Bohorquez) Est-on certain de savoir qui nous sommes ? Qui est là, se demande Hamlet à l’orée de la pièce qu’il invente ? Je m’appelle Ismaël, mettons, fait…
Étiquette : Bacon
De la photographie comme art de thanatopraxie, par Stephan Vanfleteren
©Stephan Vanfleteren « Chez Vanfleteren la nature est changeante, déformée par le temps et l’âge. L’homme et l’animal s’y rencontrent en un destin commun, jusqu’à se fondre l’un dans l’autre, comme dans cette représentation iconique d’un homme vu de dos portant des cornes de bouc, ou dans les fréquentes associations anatomiques entre pelage, peau humaine, poils,…
De l’ébranlement de la vision, par Laurent Jenny, écrivain et critique
Série Le langage des fleurs ©Anne-Lise Broyer « Voir n’est donc qu’entrevoir en une sorte d’interminable lapsus temporel, deviner une provenance, conjecturer une ouverture. » (Laurent Jenny) Notre regard est pour une grande part culturel. Nous ne voyons pas comme nos grands-parents percevaient, qui ne recevaient pas de la même façon que leurs aïeux une scène, un…
Hervé Guibert, une épique des passions, par Maxime Dalle et Raymond Bellour, écrivains
« Dans l’absence de T., sur l’île d’Elbe, où pour la première fois je suis sans lui, ce n’est pas tant lui qui me manque (mais cela n’est pas dit sans affection) que le drame qu’il suscite, et par là l’écriture. Sans lui, je n’écris pas, voilà la réalité, il écrit autant que moi en mettant…
Saints Loups, l’œuvre au noir de Mathieu Farcy, photographe
©Mathieu Farcy Edité à l’occasion du festival d’arts visuels IC.ON.IC, organisé par Amiens Métropole à l’automne 2021 dans le quartier Saint Leu, l’ouvrage de grand format sur papier journal de Mathieu Farcy, Saints Loups, est véritablement sublime. Une image par page, en noir & blanc ou en couleurs – des oranges de flammes vénitiennes -,…
Des pas perdus, il n’y en a pas, une anthologie littéraire par le photographe Jean Yves Cousseau
« Dieu merci, notre époque est moins avilie qu’on veut le dire : Picabia, Duchamp, Picasso nous restent. Je vous serre les mains. Louis Aragon, Paul Eluard, Philippe Soupault, mes chers amis de toujours. Vous souvenez-vous de Guillaume Apollinaire et de Pierre Reverdy ? […] Il ne sera pas dit que le dadaïsme aura servi à autre…