Presque rien, une grisaille d’homme, par Antonio Jiménez Saiz, photographe

©Antonio Jiménez Saiz Mais jusqu’où ira Antonio Jiménez Saiz dans la construction/déconstruction de l’unique personnage de sa série La paix, nulle part ailleurs ? Le voici qui apparaît en une mosaïque de six images sur la couverture d’un quatrième volume, pour disparaître dans les ténèbres des pixels. Cet homme pourrait basculer, la nuit terminale le guette,…

La suite, c’est l’infini, par Antonio Jiménez Saiz, photographe-écrivain

©Antonio Jiménez Saiz « le martel dément (le martèlement) / / le martèlement le martèlement le martèlement » Vous connaissez peut-être, sûrement, le nom et le travail du photographe Antonio Jiménez Saiz, dont je suis attentivement le travail depuis plusieurs années. Avec son dernier opus, La procession des rythmes, certes encore parsemé d’images (le serpent du sacré,…

Ecce homo, par Antonio Jiménez Saiz, photographe, et Emmanuel Régniez, écrivain

©Antonio Jiménez Saiz Dans l’éternel retour du même, il y a lui, l’homme voûté, l’accablé de toujours, l’homme-courage, petit frère lointain d’Atlas et de Sisyphe, l’individu contemporain, vacillant mais debout, protégé des anges kafkaïens. Il pèse 110 grammes, et existe quarante fois à trente exemplaires. La paix, nulle part ailleurs est un double livre/fanzine composé…

Fertilités de la destruction, par Antonio Jiménez Saiz, photographe

©Antonio Jiménez Saiz « Comment allez-vous ? Mélancolique cigogne des lacs, immobiles, votre âme ne se voit-elle pas apparaître, en leur miroir, avec trop d’ennui — qui, troublant de son confus crépuscule, le charme magique et pur, vous rappelle que c’est votre corps qui, sur une patte, l’autre repliée malade en vos plumes, se tient, abandonnée ? Revenu…

Ouvrir le crâne, par Thibault Tourmente, artiste visuel

© Thibault Tourmente Que voit votre cerveau que vous ne voyez pas ? Avec quelles données vous permet-il de vous repérer dans l’espace et le temps ? Comment construit-il des continuités ? Comment se fait-il que nous ne chancelions pas à chaque instant ? Le dernier fanzine de Thibault Tourmente, Aliments pour la mémoire, interroge des formes, des statues…

Revitaliser l’espace public par la photographie, une initiative belge

© EXI(S)T Parcours photographique dans les rues de Bruxelles (dé)confinée – 1000 affiches produites par des photographes belges contemporains exposées dans l’espace public entre juin et septembre 2020 -, EXI(S)T (Editions Le Mulet) est aujourd’hui un gros petit livre de poche dispersé dans les rues de Bruxelles. Le principe est celui de la gratuité, de…

La Reine de la patate, odyssée québécoise de la frite, par Françoise Chadaillac, photographe

© Françoise Chadaillac « Y’a pas un Québécois qu’y a pas une patate frite dans l’cœur… » Mes dernières excellentes frites en photographie datent du début de l’année 2019, avec la parution de l’ouvrage Platteland du Belge Simon Vansteenwinckel (j’en signe le texte) aux bien-nommées Home Frit’ Home Editions. © Françoise Chadaillac Autre géographie, autre époque –…

Melancholia, ma belle, ô ma torture, par Antonio Jiménez Saiz, photographe

C ©  Antonio Jiménez Saiz Après Elite Controllers (2016), No nos Aprenden a morir (2018), et une dizaine de fanzines réalisés généralement en une nuit, dans l’urgence de la création, voici le troisième livre d’Antonio Jiménez Saiz, tant de poussière, et moi si sourd. C’est une œuvre de glas, un face à face terrible avec…

La grande santé, par Antonio Jiménez Saiz, photographe

Cet homme-là est un mystère, qui, à soixante ans, quasiment seul, vient de produire deux livres magnifiques, Elite Controllers (2016), No nos aprenden a morir (2018) [chroniqué dans L’Intervalle], et cinq fanzines. Antonio Jiménez Saiz est un autodidacte à qui la photographie est apparue comme un moyen d’expression majeur, un outil capable de révéler la…