Le cinquième volume de la revue belge Tropical Stoemp est d’une noirceur impressionnante. C’est d’abord l’effroi qui frappe le regardeur, puis une sorte de jubilation devant le spectacle de cette vaste danse macabre nous rappelant sagement la formule latine, mors indecepta, soit la mort ne nous déçoit pas. Oui, fidèle au rendez-vous, la Camarde. Leonard…
Étiquette : Gil Barez
Forza Napoli, par Octopus, collectif de photographes
©Octopus Sorti au Royaume-Uni le 6 juin 1983, Octopussy est un fameux James Bond, où l’agent OO7 joué par Roger Moore rencontre pour la deuxième fois la capiteuse Maud Adams. A leur façon, les agents du livre Octopus, publié en Belgique par les éditions du Mulet, s’ébattent dans un territoire aussi fascinant qu’insaisissable, Naples, première…
J’aime la vie, par Tropical Stoemp, revue belge de photographie
©Sandra Kim (archives) L’été est fini, il faut retrouver le chemin des responsabilités, les adultes ont gagné la partie, c’est la loi. Mais bien sûr que non, cette obligation à rentrer dans le circuit des asservissements et affairements insignifiants n’est qu’un envoûtement, il faut de nouveau se dégager, voler selon, repartir. J’aime la vie, chante…
L’ordalie de la danse, par Gil Barez et Jérémie Denis, photographes
©Gil Barez/Jérémie Denis Comme Nietzsche, vous ne pouvez croire qu’à un dieu qui soit danseur, n’est-ce pas ? Le divin n’est-il d’ailleurs pas d’essence carnavalesque ? Pourquoi toujours imaginer le Suprême en habits de sévérité, avec la mine agaçante de qui semble avoir tout compris depuis toujours ? ©Gil Barez/Jérémie Denis Avec Gil Barez et Jérémie Denis,…
Tropical Stoemp, revue de photographie barbare
© Mathieu van Assche Le stoemp est un mets belge, dont les protagonistes eux-mêmes ignorent la recette exacte. Il est généralement composé de carottes, de poireaux et d’épinards, mais il peut être aussi constitué d’images, ainsi le premier numéro de la revue de photographie belge, au titre oxymorique pour un plat du Nord, Tropical Stoemp….
KS, pleinement vivants, par les photographes Manu Jougla, Gil Barez, Andy Tierce, Mathieu Van Assche et Simon Vansteenwinckel
Dans Les Soliloques du Pauvre (1897), Gabriel Randon de St-Armand, alias Jehan-Rictus, imagine les paroles d’un clochard anarchiste. C’est sous la protection de cet auteur au verbe brut et poétique que le photographe Manu Jougla place son ouvrage, K, consacré au beau chamboultou du carnaval des Gueux de Montpellier, dans une édition très arty (Le Mulet…
L’amour flou, par Halogénure, revue de photographie indispensable
Revoilà Halogénure, et c’est une nouvelle fois un bain de jouvence, une source d’enchantements graphiques et de découvertes tous azimuts. Qu’une telle revue puisse subsister et s’imposer dans le champ de la réflexion sur la photographie contemporaine possédant une vaste mémoire est une joie simple et vraie. Halogénure est une tribu sauvage, des trognes d’irréductibles…