Emmanuelle Bousquet joue avec son corps, joue avec le désir de ses contemplateurs, s’amuse des voiles comme des dévoilements, protégeant son sexe, offrant sa peau, ses formes, ses volutes, la plénitude gracile de ses mouvements, de ses poses. Emmanuelle est une liane, une jungle dans la ville, une métaphore, une eau douce, serpentine et pénétrante,…
Étiquette : intimité
La révolution par la douceur, portrait dialogué de Vincent Gouriou, photographe
Portraitiste reconnu, attentif à la question du genre et des identités, Vincent Gouriou cherche par l’acte photographique à montrer l’infinie nuance des corps singuliers. Sa démarche procède d’une volonté de briser les stéréotypes, et d’accueillir lors de séances de pose vécues comme un transfert bouleversant la liberté de chacun de ses modèles. La beauté de…
Habiter chez l’autre, le reconnaître, par Bieke Depoorter, photographe
Le 25 janvier 2011 éclate la révolution égyptienne, conduisant à la chute du président Hosni Moubarak. En décembre 2011, la jeune photographe belge Bieke Depoorter – membre de l’agence Magnum Photos depuis 2016 – se rend pour la première fois en Egypte. La place Tahrir est de nouveau occupée, le combat pour les libertés continue….
Le tremblement délicat du monde, par Emmanuelle Gabory, photographe
Découvert presque par hasard, le livre d’Emmanuelle Gabory, à Tanger tout va bien… m’a immédiatement ému. Composé de silences, d’images très délicates, tremblées ou pas, construisant un climat envoûtant, cet ouvrage écrit le jour, mais composé pour une grande part la nuit à l’objectif, s’offre comme une succession de seuils, de points de passages, de…
Une lecture d’images, par Julien Magre
A l’occasion de son exposition à la Galerie Le Lieu de Lorient (Morbihan), j’ai proposé au photographe Julien Magre de commenter quelques-unes des images de sa série Troubles (Filigranes Editions, 2015) Qu’il soit ici une nouvelle fois salué pour la beauté de son travail. Novembre 2014. Vers Chartes, sur l’A10. 23h environ. Sur une aire…
La photographie comme théâtre des apparitions, par Marie Maurel de Maillé
Pier Paolo Pasolini distinguait un cinéma de prose d’un cinéma de poésie. A bien des égards, le travail photographique de Marie Maurel de Maillé se rattache à cette deuxième catégorie. Epanchement du songe dans la vie réelle, ses images relèvent à la fois de l’intime et de la création d’une contre-allée, désirable, habitable, sortes d’hallucinations…