Les Anciens, au moment d’inventer leur poème, invoquaient la Muse, cette puissance ordonnatrice, cette gardienne de la Mémoire, parce qu’arracher un fragment au tout racontable nécessitait quelque précaution, quelque protection, quelque force supérieure. Quand tout est devenu arbitraire, il reste aux Modernes la teinte de l’ironie, parfois sublime, comme chez Robert Musil, dont voici l’incipit…
Étiquette : La Montagne magique
Visconti, cinéaste somnambule, par Véronique Bergen
Luchino Visconti, Les Promesses du crépuscule, de Véronique Bergen est un livre qu’on ne lâche pas une seconde tant il est passionnant, riche, étonnant, superbement écrit. La pensée y est précise, très claire, constamment à l’écoute des mouvements d’une œuvre magistrale dans sa volonté d’insérer ses personnages, historiques ou non, dans un empan chronologique dépassant…