©Frédérique Dimarco « On sait la formation des images sur la rétine, on entend souvent / parler d’images mentales, mais qu’en est-il des images qui se dessinent / derrière nos yeux fermés, auréolées pour cause de lumière violente, étoilées / quand la tête s’est trop rapidement relevée, diffuses quand la migraine nous a / contraints à…
Étiquette : Laure Samama
Droit dans les yeux, et dans le tremblement, par Laure Samama, photographe-écrivain, et Hélène Gestern, écrivain
©Laure Samama « Le désir aux grandes dents aux grandes mains / déboîte les os des petits enfants. / Un Frère nous sauverait certainement. / Ils se sont arrêtés avant. / Père avait promis pourtant / mais si Père tenait ses promesses / ce ne serait plus le Père. » De Laure Samama, dont j’ai régulièrement présenté…
Dans l’hypnagogie, par Laure Samama, écrivain, photographe
© Laure Samama La quatrième de couverture intrigue, provoque, étonne : « Vaut-il mieux un barbu dans son lit ou au-dessus de sa tête ? Le saucisson est-il moteur d’action ? » Parce que nous mesurons très mal ce que le confinement a fait à notre santé mentale (cf ci-dessus), il nous faut des témoignages, des travaux d’artistes, des livres…
Ecrire, photographier, Laure Samama en majesté
« Tes mains s’effacent, seul persiste le monde alentour, lointain, ouvert aux autres, fermé à mon regard. Je ne sais pas s’il m’est devenu opaque, interdit, fermé, ou si au contraire il s’offre enfin à moi dans toute son aridité. » C’est une seule feuille pliée en huit comportant en son milieu une fente, comme une bouche,…
La conscience fiévreuse d’une absence, par Laure Pubert, photographe
Tarjei Vesaas (1897-1970) est un écrivain norvégien liant la nature à la salvation et au mal. Son roman Les Oiseaux, traduit en 1967 par Régis Boyer, décrit la vie âpre et magnifique dans une région lacustre de Mattis, âgé de trente-sept ans, appelé « La houpette », et de sa sœur aînée Hege. Mattis comprend les signes…
L’amour des hommes perdus, par Laure Samama
En 2006 paraissait aux éditions Gallimard un livre consacré à la recherche de paix intérieure et à l’adoration mystique, La vie parfaite : Jeanne Guyon, Simone Weil, Etty Hillesum, de l’écrivain et psychanalyste Catherine Millot. En 2011 paraissait aux éditions de Minuit un livre court, effrayant, froidement brutal, Ce que j’appelle oubli, de Laurent Mauvignier, récit…