Simon Johannin a écrit son roman, L’été des charognes, comme qui découvre en jouant, sans complexe excessif, les lois de son instrument. Véritable geste d’écriture, ce premier livre frappe par l’intensité de sa tenue, plongeant le lecteur dès son ouverture dans un monde d’intelligence violente et de malignité, où les bêtes et leurs excréments forment…