
©Antonio Jiménez Saiz
Number 7.
Sept comme les sept dragons en acupuncture.
Comme les sept merveilles du monde.
Comme les sept chakras.
Comme les sept boules de cristal.
Comme les sept circumambulations des pèlerins musulmans autour de la Kaaba.
Comme le dernier numéro du work-in-progress La paix, nulle part ailleurs, d’Antonio Jiménez Saiz

©Antonio Jiménez Saiz
L’homme à l’imperméable, unique sujet de la série, est toujours là, une corde pend, on remarque une toile blanche, faut-il penser au pire ?
Ou au mieux, qui est le renouvellement de soi, l’extase au moment de la chute.
Antonio Jiménez Saiz photographie à travers son personnage la roue du samsara.
Introspection ou dépression ?
Raison ou folie ?
Mutisme ou cri de bête rentré ?
Dignité ou déchéance de nationalité ?

©Antonio Jiménez Saiz
Le crâne est presque rasé, il n’y a pas de joliesse, une tempête a lieu.
Mais nul évêque Myriel à l’horizon pour sauver le forçat.
Une intime pression, une intranquillité, un épuisement.
Le noir gagne, peut-être le sommeil, il faut penser à s’en aller, traverser l’écran.
Pour accompagner ce septième opus, les amis poètes de un rectangle quelconque ont choisi le fragment et la déconstruction.

©un rectangle quelconque
Le protagoniste est là, coincé dans l’angle d’un pola.
On voit des lignes, des ombres, un ensemble graphique, des mises en abyme.
L’expérience est pascalienne, l’infiniment petit rejoignant la vastitude des espaces intérieurs.
Il n’y aura bientôt plus que du blanc, après le flash ultime.
A rope is a rope is a rope.
S’anéantir, accueillir, renaître.

Antonio Jiménez Saiz & un rectangle quelconque, La paix, nulle part ailleurs, volume 7, décembre 2023

©un rectangle quelconque
Livre disponible à L’Enfant Sauvage (Bruxelles) : https://www.enfantsauvagebxl.com/a-propos