Une féérie cruelle et grotesque, par Esther Teillard, écrivain

James Ensor (1860-1949), Les Masques raillant la Mort, 1888. New York, MoMA © New York, MoMA « J’ai peur de me faire gueuler dessus ici. J’ai peur de me tromper de mots, que mon lexique chlingue la cagole, les rapports sexués, la femme en tanga sur la plage qui fait baver l’homme étalé érotomane. Ma terreur…

La peinture comme désir, par Yannick Haenel, écrivain

La Mort de Sardanapale, 1827, 3,9 x 4,9m, Eugène Delacroix Pour Baudelaire célébrant Delacroix le poëte en peinture – contre Hugo l’académicien – dans son fameux Salon de 1846, le tempérament, voluptueux, violent, voire la naïveté géniale, est le secret de la préservation de l’âme. « Delacroix, écrit-il, est le seul aujourd’hui dont l’originalité n’ait pas…

La vie absolue, par Victor Segalen, écrivain

J’ai beaucoup d’admiration pour Victor Segalen (1878-1919), son parcours, sa droiture, ses recherches – en Polynésie sur les traces de Gauguin, en Chine du côté des stèles et de la grande statuaire -, son ambition littéraire. Alors qu’il est reparti en Chine dans le but d’y recruter des travailleurs pour la France, il écrit à…

Le Caravage, la peinture comme ordalie, par Yannick Haenel (3)

Il est rare qu’un livre s’impose comme un jalon bibliographique indispensable dans la compréhension d’un peintre. Avec La Solitude Caravage, Yannick Haenel s’approche au plus près, à partir de son expérience d’écrivain, de ce qui fonde la nécessité artistique d’un des plus grands noms de l’histoire de l’art. Dépassant la romance du mauvais garçon épris…

Le Caravage, la peinture comme ordalie, par Yannick Haenel (1)

Il est rare qu’un livre s’impose comme un jalon bibliographique indispensable dans la compréhension d’un peintre. Avec La Solitude Caravage, Yannick Haenel s’approche au plus près, à partir de son expérience d’écrivain, de ce qui fonde la nécessité artistique d’un des plus grands noms de l’histoire de l’art. Dépassant la romance du mauvais garçon épris…