©Bernard Plossu Tout commence par l’amour. Pour le voyage, pour une femme, pour la famille. Pour l’Italie, pour Françoise Nunez, pour Shane, resté aux Etats-Unis, pour Joaquim, à peine né, et pour Manuela, encore un ange. Contre l’état de guerre, il y a Bernard Plossu. Pas à la façon des ténors du barreau et des…
Étiquette : Jack Kerouac
Tout est sauvé, par Franco Fontana, photographe
©Franco Fontana « Je ne sais comment te parler de cette facette de Paris. Car, en plus d’être parfois le monstre que je t’ai décrit, c’est aussi un bal perpétuel et élégant, un enchantement soudain et vif qui te renverse complètement. L’onde de la Seine se répand dans tous les quartiers de la ville, comme si…
Madrid à la volée, par Bernard Plossu, photographe
©Bernard Plossu Comme la phrase de Jack Kerouac ou celle de Marcel Proust, la photographie de Bernard Plossu me donne immédiatement envie de vivre mieux, plus profondément, plus amplement. Son art m’est indispensable, c’est un mystère de rythmes, d’angles de vision, de vivacité. Avec le temps, et l’activité critique (admirative, je refuse de m’embourber dans…
Ethique, politique et poétique de la liste, par Pascalle Monnier, écrivain
« Être guidé dans tout ce que l’on entreprend par la maxime de Bismarck : En politique, comme ailleurs, il faut suivre le droit chemin, car on est assuré de n’y rencontrer personne. » Arrive un moment – décisif, dirait Jean-François Paul de Gondi, cardinal de Retz – où, à l’occasion d’une maladie grave, d’un deuil, d’une rupture…
L’unité du vivant, par Gary Snyder, poète, activiste écologiste
« L’univers nous observe : impossible de traverser un pré ou une forêt sans qu’une vague d’échos et de bruits divers ne fasse suite à notre passage. Une grive s’envole précipitamment, un geai braille, un scarabée file sous les herbes, et le signal se propage. Toute créature sait, lorsqu’un faucon plane ou qu’un humain se promène. » J’ai…
Des moments de pure imagination sauvage, Sam Shepard et Johnny Dark, une correspondance
©Bernard Plossu « La souffrance de Sam est toujours venue de ce qu’il voulait être « vrai ». il me semble que ça a été le problème : vrai cow-boy, vrai seigneur du manoir, vrai sportif, etc., et toujours pourtant avec le sentiment d’être un imposteur, s’entourant donc au passage de « types vrais », mais sans jamais pouvoir véritablement leur…
Pier Paolo Pasolini, poète hérétique, par Hervé Joubert-Laurencin, chercheur
« Vers quarante ans, je m’aperçus que je me trouvais à un moment très obscur de ma vie. Quoi que je fisse, dans la « Forêt » de la réalité de 1963, année où j’étais arrivé, absurdement impréparé à cette exclusion de la vie des autres qui est la répétition de la sienne propre, il y avait la…
Souvenirs du monde littéraire, par Roger Grenier, écrivain
« Sa grande érudition et son sens exceptionnel de l’observation étaient toujours mis au service d’une philosophie de l’indulgence. Ses portraits, parfois sarcastiques, ne sont jamais totalement à charge. » (Jean-Marie Laclavetine à propos de Roger Grenier) Il me plaît de rencontrer l’histoire littéraire française par la bande, au travers d’anecdotes, de récits brefs, de souvenirs colligés….
Du rôle civilisateur de la langue, et de la littérature, par la Nouvelle Revue Française
L’odalisque, c.1749, François Boucher « J’ai vu que ce que le « monde blanc » avait à offrir n’avait pratiquement rien pour moi d’une extase, rien de la vie, de la joie, des excitations, de l’obscurité, de la musique, pratiquement rien de la nuit. » (Jack Kerouac) Il ne m’est pas possible, par manque de temps, de rendre compte…
On the road again, par Théo Gosselin, photographe
©Théo Gosselin Sur les réseaux sociaux, les photographies de Théo Gosselin font l’objet d’un véritable engouement. Parce qu’elles convoquent la beauté du mythe hippie, une liberté de mouvement sans concession, le rire de la jeunesse, la force d’un collectif amical vivant apparemment sans entrave. Fasciné probablement par Jack Kerouac et l’aventure beat, Théo Gosselin construit…
New York, Années 1950, vivre est encore possible, par Jean Bizien, photographe
© Jean Bizien « ‘Fais tes valises, on part aux Etats-Unis’ : ainsi commença l’aventure pour le jeune pensionnaire de 13 ans que j’étais alors au collège Jules-Simon de Vannes. A ma grande surprise, mon père était venu m’y chercher un jour de 1946… J’ai d’abord assisté en cette période d’après-guerre à la vente aux enchères…
La vie beat d’une famille mormone, par Dotan Saguy, photographe
Ces cinq-là sont fabuleux, cinq mondes, cinq totalités ouvertes, cinq planètes tournoyant dans le même espace d’un car scolaire reconverti en habitation roulante. Il s’agit de la famille Reis, du couple Ismael et Greice, et de leurs enfants âgés de trois, cinq et dix ans, des petites filles. © Dotan Saguy Le photographe Dotan Saguy…