L’écriture idéogrammatique du vivant, par Issei Suda, photographe

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©Issei Suda

La réputation du photographe japonais Issei Suda est inversement proportionnelle au faible nombre de ses ouvrages publiés en français.

La parution d’un Photo Poche (n°177) doublée d’une exposition au superbe et ambitieux Centre d’art GwinZegal (Guingamp) permettra de mieux le connaître.

En préface de sa monographie portative, Simon Baker, historien de l’art et directeur depuis 2018 de la MEP (Paris), écrit notamment : « Ce qui le motive, et ce qui distingue son travail de celui de nombreux photographes de la même époque, est précisément sa foi dans la magie : dans la capacité de l’appareil à saisir et figer un fragment du monde qui, brièvement et parfaitement, se transcende lui-même. »

©Issei Suda

Issei Suda ?

La quotidienneté.

La théâtralité.

La cocasserie.

Le noir & blanc.

Tokyo never end.

La rue.

Le labeur.

L’évidence.

©Issei Suda

Les vies minuscules.

L’ordre.

L’unité.

L’étrangeté.

La merveille.

La sagesse du serpent.

Vie-mort-vie.

La glace des apparences.

La surprise.

L’enfance.

Le spectacle.

La flânerie.

Le flash.

L’ouverture.

La pudeur.

Et ce sentiment permanent d’une surréalité ordinaire qui enchante.

Issei Suda, introduction de Simon Baker, direction éditoriale Géraldine Lay, création graphique Wijntje van Rooijen & Pierre Péronnet, mise en page Anne Ambellan, fabrication Camille Desproges, Photo Poche, Actes Sud, 2024, 144 pages

https://www.actes-sud.fr/issei-suda

©Issei Suda

Exposition Fushikaden, au Centre d’art GwinZegal (Guingamp), du 5 juillet au 13 octobre 2024 – vernissage le 4 juillet 18h30 en présence du fantôme du photographe

https://gwinzegal.com/actualites/fushikaden-issei-suda

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