Le commencement de la terreur, par Patrick Bogner, photographe

« Je voudrais me contenter d’une seule parole, écrit Maurice Blanchot dans L’écriture du désastre (1980), maintenant pure et vive dans son absence, si, par elle, je n’avais à porter tout l’infini de tous les langages. » Dans une adresse à l’ethnologue et écrivain Jean-Yves Loude (Un Cargo pour les Açores, Actes Sud, 2018), reproduite en préface…

Le Spleen de Téhéran, et les merveilleux nuages, par Jafar Panahi

Il y a chez les cinéastes iraniens contemporains (Abbas Kiarostami, Jafar Panahi, Asghar Farhadi, Moshen Makhmalbaf) comme un goût de l’errance (de préférence en voiture), de la mise en abyme (vertige borgésien des récits) et de la métaphysique (l’arbitraire d’un emprisonnement n’est pas impossible) faisant des œuvres de ces artistes de vrais objets de fascination…

Vivre me donne le vertige

Le cinéaste lituanien Sharunas Bartas – le centre Pompidou vient de lui consacrer une rétrospective – est l’un des grands artistes de notre temps. A l’instar de l’Iranien Abbas Kiarostami, il est aussi photographe et poète. Pasolini aimait à distinguer le cinéma de poésie du cinéma de prose. Nul doute que l’auteur de Few of…