Aquarelle vénitienne, William Turner « Un hiver, depuis Bordeaux, je prends la route. Il est cinq heures du matin, je traverse la Garonne sous la pleine lune. Je laisse Lormont à droite et salue Hölderlin. Je prends l’autoroute à Libourne, à quelques dizaines de kilomètres de chez Montaigne. A six heures, du côté de Lascaux, je…
Étiquette : De Kooning
Qui fist parler les cons, par Aurélie Galois, auteure libertine
© Aurélie Galois Publié anonymement en 1748, dans une édition clandestine, Les Bijoux indiscrets est un roman libertin de Denis Diderot, dans lequel un anneau magique possède le pouvoir de faire parler le sexe des femmes, dévoilant à trente reprises les secrets inavouables des dames de la cour. Bijoux indiscrets est aussi le titre d’un…
Ouvrir le feu, par Joan Miró et son marchand Pierre Matisse
Comme Kahnweiler pour Picasso, il faut parfois aux plus grands artistes la chance de la rencontre d’un marchand d’exception pour que leur œuvre prenne une dimension internationale. Sans Pierre Matisse (fils du peintre), son marchand new-yorkais, Joan Miró n’aurait probablement pas eu une telle reconnaissance aux Etats-Unis, influençant par les expositions que son galeriste lui…
La musique, l’art minimal, le land art, un entretien avec Walter De Maria
« Mon intérêt pour le jazz était de plus en plus fort. J’y passais de plus en plus de temps, je jouais presque tous les soirs, tous les week-ends, et j’allais à de plus en plus de sessions. J’étais devenu assez bon, je jouais avec des gens de plus en plus costauds. Et j’ai fini…
Le Rire de De Kooning, par Jean-Hugues Larché, écrivain
Vous connaissez De Kooning, vite, de Philippe Sollers, publié une première fois aux éditions de La Différence en 1988. Vous connaissez Le Rire de Rome, livre d’entretiens trop peu lu du même joyau avec Frans De Haes datant de 1992 (Gallimard, L’Infini). Ne manquez surtout pas aux éditions Olympique* (Bordeaux), le premier ouvrage de Jean-Hugues…
Le centre, le vide et la négation de la négation, par Philippe Sollers, herméneute
« J’ose l’avouer : je vis chaque minute comme une préparation à être savouré par le néant. Il m’attend, il salive, je suis sa proie préférée, je lui dois tout, même si rien n’est tout. Aucun désespoir, le soleil brille, et voici le soir charmant, ami du criminel. Pas de four crématoire, mon squelette a le…