L’individuel et l’impersonnel, par Annie Ernaux, écrivain

Anna Thomson dans Sue perdue à Manhattan, Amos Kollek, 1997 « Quand je considère l’ensemble de ce journal, je suis frappée par le petit nombre de textes envisagés, portés, modifiés, rarement abandonnés, en quatre décennies. Il me semble que, rassemblés, ils dessinent la matrice d’une autre vie, inconnue à moi-même, sorte de toile abstraite aux lignes…