Extension du domaine de la photographie, par le collectif Maladita

Pedro ©Maladita Aurélie Bay et Nathalie Hannecart forment le collectif Maladita, dont l’ambition est d’explorer le médium photographique dans une dimension expérimentale, joyeusement irrévérencieuse, partageuse, émancipatrice. Comme chez Gao Bo et Linda Tuloup, les pierres, émulsionnées de présences physiques, volent.   Les peaux se rencontrent, l’impermanence voue les formes humaines faisant corps avec la matière minérale…

Un livre nommé Myrtille, par Aurélie Morimont, photographe

©Aurélie Morimont Pour en révéler le secret, il faut dénouer, délicatement, le ruban noir qui en contient les pages. Une date est inscrite sur la couverture, qui est aussi le titre de ce beau volume confidentiel cousu de laine rouge : 10 mars 2021. On pense à un onze septembre intime, à un événement majeur, à…

Bernard Plossu, platonicien, pythagoricien, et indien

©Bernard Plossu Pourquoi faut-il l’art ? Pourquoi faut-il Bernard Plossu ? Parce qu’il nous faut le réveil, la note fondamentale qui nous rappellera d’où nous venons, cette grâce d’être outrepassant tout calcul, emprise du chiffre bas dont nous mourons. Dans la géométrisation des rapports et la rencontre des ombres et des lumières saisies à leur point d’incandescence,…

La suite, c’est l’infini, par Antonio Jiménez Saiz, photographe-écrivain

©Antonio Jiménez Saiz « le martel dément (le martèlement) / / le martèlement le martèlement le martèlement » Vous connaissez peut-être, sûrement, le nom et le travail du photographe Antonio Jiménez Saiz, dont je suis attentivement le travail depuis plusieurs années. Avec son dernier opus, La procession des rythmes, certes encore parsemé d’images (le serpent du sacré,…

Mourir, et puis renaître un peu, par Fabrice Thomasseau, peintre et photographe

Travaillant à la jonction de la peinture, de la photographie et de la gravure, puisant souvent ses matériaux dans la presse, Fabrice Thomasseau a produit, conseillé par Mathieu Van Assche, le très beau et intime Melancholia. S’y déploie une dimension de ruine, de solitude irrémédiable, d’effondrement. Fabrice Thomasseau invente des dystopies, des vanités pour contemporains…