Du sujet du poème, par Arnaud Le Vac, poète, essayiste

Troisième opus aux Editions du Cygne, après On ne part pas (2017) et Reprenons les chemins d’ici (2019), Pour une poétique de la modernité, vers Hugo, Baudelaire, Lautréamont, Rimbaud, Mallarmé, Apollinaire, Breton, Tzara est un manifeste s’adressant à tous, l’auteur plaçant la poésie au cœur de ses préoccupations éthiques en ce qu’elle relève de la…

Petites folies en fioles, par Jean-Pierre Bobillot, nez poète

« A chaque clé suffit son pène. » Dernières répliques avant la sieste [notes sur le risible – II & III], de Jean-Pierre Bobillot, pourrait être une dystopie farcesque, mais c’est mieux que cela, puisque c’est un jeu de réappropriation littéraire survivaliste, une façon de ne pas s’en laisser compter, une énergétique verbale. Il est préférable de…

Venise, vies multiples, par Lionel Dax, écrivain

« J’ai connu durant ces deux étés des vies formidables. » Venise est en quarantaine, la folie rôde, les croque-morts sont aux commandes, le grand renfermement se poursuit, les enfants font la fête. Il est temps de reprendre vie. Heureusement, le grand Tintoret est là, toujours de vigueur impeccable, disponible, dans un livre de Lionel…

Défense des irréguliers, Les Cahiers de Tinbad, par Guillaume Basquin

« C’est bien Vertov qui fut le plus convaincant des activistes du communisme réel ; mais c’est Céline qui fut notre Molière du XXe siècle : il démasqua toutes les tartuferies ; son délire fut aussi un immense éclat de rire ; et sa pitié pour l’homme fut universelle, quoiqu’on en dise aujourd’hui pour empêcher…

Bad news from the plafond, par Jules Vipaldo, poète et dératiseur

Vous me l’accorderez, un ouvrage commençant par « Ne pas confondre « souriquois » (nation indienne de l’Amérique du nord) avec « souriquois » (qui appartient à la souris / qui tient de la souris, dont ce texte) » ne peut pas être totalement raté. Bien plus, il est jubilatoire. Son titre, Le Banquet de plafond (éditions Tinbad, 2017), en dit la…

L’amour parfait, ou Le sac du semeur, portrait d’une revue numérique

C’est en tant que veilleur et passeur attentif à la parole parlante qu’Arnaud Le Vac, a pensé Le sac du semeur, la revue qu’il anime, où la poésie et l’art occupent une place structurante. La combativité, la voyance et le désir d’infini d’un Victor Hugo guident son ambition poétique, de l’ordre d’un dégagement, d’une expérience…

Arnaud Le Vac, maître du temps

On ne part pas, d’Arnaud Le Vac, est un objet précieux, livre inattendu que l’on ouvre sur la table de travail au moment où Mossoul tombe, où les vertébrés s’éteignent un peu plus et où le juge Lambert met fin à ses jours. Opuscule sur le temps composé de réflexions en vers libres, le bel…

Les Moments Littéraires, revue minuscule et nécessaire

La persistance, dans le paysage dévasté de la critique sensible, de la revue de qualité Les Moments Littéraires est une excellente nouvelle. Difficile à trouver, Les Moments littéraires pourrait n’être qu’une revue pour happy few (trois cents exemplaires à se passer sous le manteau ou faire venir par la poste), mais telle n’est pas seulement…