Périple sicilien, de Marco Rigamonti, est un voyage dans l’ocre et le silence, dans la quasi-absence des humains et la grâce de toute chose. Pour la beauté des vides, les aplats de couleurs et l’impeccable ordonnancement des objets de la réalité dans l’espace, on pense à Luigi Ghirri, et aux photographes italiens du Nord découvrant…
Étiquette : divin
L’Ecole du Mystère, par la revue L’Infini, numéro 148
« Le divin est pérenne, en ce qu’il est tissé dans tout ce qui n’apparaît pas. A l’intérieur de ce qui apparaît, il est ce qui permet l’accès à ce qui n’apparaît pas. (…) En Grèce, nombreux furent ceux qui raillèrent ou blâmèrent les dieux, mais le divin demeurait indemne, inatteignable. » Inaugurant le dernier numéro de…
Le ravage, le Royaume, par Yannick Haenel, François Meyronnis et Valentin Retz (1)
Tout est accompli, du trio Yannick Haenel, François Meyronnis et Valentin Retz, est un livre qu’il faut prendre le temps de lire très attentivement. Parce que la réflexion y est de grande ampleur – le diagnostic du ravage de la planète Terre et de ses habitants par la fureur de la volonté de puissance aboutissant…
Le culte des images et des pierres, Rome et Jérusalem, par Chantal Stoman, photographe
A Rome et Jérusalem, la photographe Chantal Stoman a questionné la notion d’éternité à partir du culte des images catholiques et de la présence de la pierre dans l’imaginaire hébraïque. Il ne s’agit pas uniquement de comparer deux modes d’émergence et de concrétisation de la foi, mais plutôt de les inviter à dialoguer finement, à…
Photographier l’éternité muette, par Kevin Lear
A glass darkly est le premier livre publié de Kevin Lear, photographe né en 1947. Prises entre 1971 et les années 1990, à Londres et dans le Kent, ses images sont des visions nécessitant un silence intérieur très profond, de l’ordre d’une méditation de pleine conscience. Les objets qu’il isole en noir et blanc de…
Sortir du cauchemar de l’histoire, par la romancière Frederika Amalia Finkelstein
« Journal fictionnel », Survivre, deuxième livre de Frederika Amalia Finkelstein, est une œuvre écrite avec un sentiment d’urgence, dans une époque dominée par la terreur propagée stratégiquement par l’internationale des amis de la mort. Impossible pour la narratrice de ce beau livre bref, coupant, nécessaire comme un exorcisme, une purification, ou une continuité de respiration, d’échapper…