L’insurrection des silences, par Mathilde Girard, écrivaine

La Maladie du sens, 2023 – série en cours – ©Anne-Lise Broyer « Tu attendais la venue d’un ami. A la place sont venues des phrases. » Mathilde Girard écrit comme on écoute, et cherche à entendre des voix dans les voix, des silences dans les silences, des cris de déchirement dans la politesse des jours et…

Pères et fils, affaires d’âmes, par Eric Courtet, photographe, et Marie-Hélène Lafon, écrivain

Publié dans la bien-nommée collection « Ligatures » aux éditions Isabelle Sauvage, ils restent est un ouvrage qui questionne la relation père-fils, en photographie (Eric Courtet) et textes (Marie-Hélène Lafon). Un père et un fils s’étreignent (première image), dans un même habit bleu semblant les confondre. Le plus ancien des deux a le visage grave, presque bouleversé….

Dans les Monts d’Arrée, par Anne Desplantez, photographe

©Anne Desplantez Publié dans le cadre de la résidence d’Anne Desplantez à l’ancienne poste de Plounéour-Ménez (Finistère), qui s’est déroulée au printemps et à l’été 2020, La première nuit est toujours blanche est une approche de grande sensibilité du territoire si magnétique des Monts d’Arrée et de ses habitants. Comme pour Tu connais les silences,…

Au nom du père, par Benoit Colboc, poète

Il y a beaucoup de morts dans la poésie et la famille proche/élargie de Benoit Colboc, beaucoup de fantômes, de paroles tues, de pendus. Des traumatismes, des dépressions, des aphasies. Des incompréhensions, des abandons, de hautes solitudes. Trois enfants, une femme, une ferme, le rituel des quiches au jambon et des gratins de chou-fleur. Un/le…

L’art comme rencontre et émancipation, par Brigitte Mouchel et Julie Aybes

Julie Aybes, photographe, et Brigitte Mouchel, écrivain, plasticienne, conçoivent l’art comme un écart, un déplacement, un dialogue, une tendresse, une friction. Leur projet de fonder à Huelgoat (Finistère) une galerie ayant vocation à être un centre de production et d’accueil, une centrale énergétique, un bouillonnement d’idées et de sensibilités, répond à la nécessité de penser…

Ceija Stojka, numéro Z 6399 tatoué à Auschwitz, et rescapée

« Si je devais écrire tout ce que je pense, ça serait sûrement un livre infini de chagrin. » Il faut savoir gré aux éditions Isabelle Sauvage (Plounéour-Ménez, Finistère) de nous faire découvrir en français l’œuvre complète de Ceija Stojka (1933-2013). Après Je rêve que je vis ?, la publication de Nous vivons cachés, Récits d’une Romni à…