L’Ecole du Mystère, par la revue L’Infini, numéro 148

« Le divin est pérenne, en ce qu’il est tissé dans tout ce qui n’apparaît pas. A l’intérieur de ce qui apparaît, il est ce qui permet l’accès à ce qui n’apparaît pas. (…) En Grèce, nombreux furent ceux qui raillèrent ou blâmèrent les dieux, mais le divin demeurait indemne, inatteignable. » Inaugurant le dernier numéro de…

L’amour parfait, ou Le sac du semeur, portrait d’une revue numérique

C’est en tant que veilleur et passeur attentif à la parole parlante qu’Arnaud Le Vac, a pensé Le sac du semeur, la revue qu’il anime, où la poésie et l’art occupent une place structurante. La combativité, la voyance et le désir d’infini d’un Victor Hugo guident son ambition poétique, de l’ordre d’un dégagement, d’une expérience…

Au pays de la magie, par Henri Michaux, né troué

Publié à l’occasion de l’exposition Henri Michaux à la Bibliotheca Wittockiana (Bruxelles, 2 mars – 12 juin 2016), et au Centre Wallonie-Bruxelles (Paris, 22 février – 21 mai 2017), Face à face est un ouvrage conçu par Jacques Carion et Jean-Luc Outers (commissaires) superbement édité. En 1954, dans Face aux verrous, Henri Michaux (1899-1984) écrit :…

Musiques françaises, revue L’Infini, étude 138

Portraits multiples de la somptueuse pianiste Martha Argerich, extrait du dernier roman de Philippe Sollers, Beauté, étude sur la fin de Rigodon par Dominique Brouttelande, la musique irrigue le dernier numéro de la revue L’Infini. En janvier 1961, interviewé par Julien Alvard peu avant sa mort, Louis-Ferdinand Céline déclare : « Comment je me suis intéressé à…

Philippe Sollers, Girondin à travers les siècles

Nicolas Lancret (1690-1743) Fête Galante avec la Camargo dansant avec un partenaire (détail) vers 1727-1728. Huile sur toile, 76,2 x 106,7 cm. © National Gallery of Art, Washington Il arrivera un jour, ce temps arrive, il est arrivé, où les écrits de Philippe Sollers, écrivain français parmi les plus importants du XXème siècle et de…

Les folies vénitiennes de Marcelin Pleynet

                                                                      © Gerard Rondeau Il faut imaginer le dernier livre de Marcelin Pleynet, Le retour (roman), comme une amphore contenant un vin doux, et dont l’auteur aurait malicieusement pris plaisir à casser les bras. Ponts rompus, vous voici sur une île parmi les dieux et les éphémères. L’argument tient en quelques mots, aucun bavardage : un…