La Révolution culturelle en couleur, par Solange Brand, jeune photographe en Chine

le
sans-titre
© Solange Brand

C’est une archive stupéfiante, de haute valeur historique, par ailleurs très belle, qui nous vient de Chine.

C’est un ensemble de photographies prises au milieu des années 1960 par Solange Brand, Française de vingt ans accédant à la fois à la vie adulte et à la découverte de l’Autre.

Photographiant avec empathie des jeunes de son âge, et l’emportement politique des débuts de la Révolution culturelle, Solange Brand livre un témoignage exceptionnel sur une période très peu documentée en couleur, en dehors de la propagande officielle.

Après trente ans d’un profond sommeil, la jeune photographe a retrouvé avec stupéfaction la fraîcheur de ses images, les comprenant d’autant mieux qu’au travers d’un travail très fin de numérisation elle les explorait en tous sens.

Nous avons discuté sur une aventure et une candeur à bien des égards incroyables.

q
© Solange Brand

Qui étiez-vous en 1965 lorsque vous arrivez en Chine ? Quelles ont-été vos premières réactions en découvrant ce pays ?

Je n’avais pas vingt ans et terminais mes études de secrétariat. La France venait de reconnaître la République populaire de Chine et, peinant à recruter du personnel, l’Ambassadeur avait confié cette tâche à sa secrétaire, qui s’est adressée à son ancien lycée. J’ai signé un contrat de trois ans.

Je rêvais de voyages, de me confronter au monde, de l’ailleurs. La majorité étant alors à vingt-et-un ans, partir au loin rendait aussi plus aisée une prise d’indépendance qui m’apparaissait vitale. J’ai quitté mes parents, le lycée, Paris pour me retrouver transplantée dans un pays alors totalement coupé du monde, la face cachée de la terre.
Aucune image préexistante à l’époque, ce qui est difficilement imaginable aujourd’hui. Tout était à découvrir et j »étais preneuse de tout, une vraie éponge. Impossible de ne pas avoir l’œil grand ouvert. J’ai immédiatement été captée par la rue chinoise, en empathie avec cette population. Ce séjour – indissociablement lié à mon passage à la vie adulte – a été autant fondateur que formateur.

Qu’avez-vous alors compris de la Révolution culturelle commençant en 1966 ?

On sait que l’on vit des événements importants, mais seul le temps les inscrit dans l’histoire et permet au puzzle de prendre forme. Je cite toujours Fabrice del Dongo dans La Chartreuse de Parme, traversant la bataille de Waterloo sans avoir conscience de ce qu’elle représentait.

Le fait de travailler à l’ambassade m’a permis – par les traductions de la presse chinoise – de suivre la progression d’une campagne de critiques partie d’une pièce de théâtre pour finalement atteindre le président de la République ! En passant par tous les échelons de l’appareil d’Etat et en débouchant sur l’appel à la jeunesse pour retrouver la « pureté » révolutionnaire. Un épisode suivait l’autre, qui laissait interrogateurs les observateurs.

Il n’y avait pas de témoins directs de l’ébullition en cours dans les universités mais, au début de l’année 1966, on pouvait croiser en ville quelques défilés de jeunes avec drapeaux rouges, gongs et cymbales. Au début de l’été, le mouvement a été officiellement lancé, suivi des grands rassemblements et des déplacements de jeunes à travers le pays. Avant que la violence et le chaos dévastent ce pays.

Rares sont les témoignages sur cette période. Pékin comptait peu d’étrangers, hormis le personnel des ambassades – et encore moins d’Occidentaux. Pas de touristes. Il est difficile aujourd’hui de se représenter un monde sans télévision ni radio… et sans Internet. Les tentatives d’analyse politique butaient sur le manque d’informations et les difficultés à décrypter le sens d’une scénographie aux formes jusqu’alors inconnues.

J’avais vingt ans, l’âge où l’on rêve de changer le monde. Le temps des utopies. Ce mouvement me parlait, comme les événements de 1968 allaient emporter la jeunesse quelques années plus tard. Puis, ensuite, on apprend, on découvre ce que l’on n’a pas pu ou su voir, on prend conscience que la manipulation n’est jamais très loin – quels que soient les pays, les situations ou les intentions… Moi, j’étais là, j’étais en empathie, face à des jeunes de mon âge et je ne veux pas trahir ce que je ressentais à l’époque.

Mais quelle réflexion ! et quelle leçon !

Aviez-vous peur quelquefois en prenant des photographies ? Etiez-vous particulièrement candide ? Aviez-vous conscience d’une censure possible et de la surveillance des autorités locales ?

Nous étions limités dans nos déplacements (sauf autorisation spéciale de voyages très encadrés) : un rayon de vingt kilomètres autour de la ville avec un corridor d’accès aux tombeaux Ming et à la Grande Muraille. Chaque étranger représentant un danger potentiel, tout contact avec la population était exclu, à quoi s’ajoutait la méconnaissance de la langue. Nous étions si visibles, si repérables et vite repérés au milieu d’une foule très contrôlée…

Mon grand bonheur était d’aller me balader en ville. Le quartier de l’ambassade, San Li tun, était alors très excentré et j’avais fait venir un vélosolex de France pour pouvoir me déplacer. Je photographiais sans intention ce que je voyais au hasard des rues, des visages croisés, de l’humeur du moment. Je n’ai pas souvenir d’avoir eu peur, ni de m’être sentie en insécurité et je n’ai jamais rencontré de problème avec les personnes photographiées – même lors des manifestations. Je cherchais juste à retenir. Si j’avais eu un projet quelconque, je n’aurais pas photographié les mêmes choses, de la même façon.

Certains hésitaient plus à prendre des photos, d’autres ont rencontré des difficultés. J’avais une façon d’être très naturelle, le sourire, l’empathie. J’étais vraiment une gamine à l’époque et les jeunes Chinois voyaient quelqu’un de leur âge. Je ne représentais pas un danger à leurs yeux. Ils étaient assez éberlués et donc, en fait, on se regardait beaucoup.
Un ami m’a dit que j’étais alors « jeune et innocente » et c’est probablement cela.

Propagande et spectacle des foules vous fascinaient-elles ? Comment assumiez-vous les regards se tournant vers vous, l’étrangère munie d’un appareil photographique?

Comment ne pas être impressionnée par de tels mouvements de foule et ces défilés extrêmement bien organisés et encadrés – un million et demi de gardes rouges le 1er octobre 1966 !

Les Chinois ont toujours eu un grand sens de la scénographie, la beauté des calligraphies et les couleurs aidant. A mon arrivée, Pékin était une ville basse, horizontale, grise de la couleur des quartiers tartares, bleue par le vêtement de ses habitants. Et puis, avec la révolution culturelle, le rouge est venu ponctuer tout le champ visuel.

La présence humaine, la sonorité, l’espace étaient d’autant plus imposants qu’il n’y avait pratiquement pas de circulation automobile autre que les transports collectifs, les camions… et les bicyclettes. Je ne ressentais pas la foule chinoise comme une masse. J’ai toujours vu des individus.

Et la rue ! le spectacle si vivant de la rue chinoise ! Vous prenez une photo et vous découvrez ensuite une multitude de scènes différentes saisies par l’objectif. Je crois que c’est particulier à l’Asie, en tous cas à la Chine. La présence humaine, la vitalité, peut-être. On vivait alors beaucoup à l’extérieur.

Lorsque je me suis replongée dans les photos, j’ai compris que mon Pentax m’avait permis de surmonter l’immense frustration ressentie de ne pouvoir communiquer. Il me permettait de créer le contact – celui qui nous était impossible par ailleurs. J’essayais d’être au plus près dès que je le pouvais, de capter tout signe d’échange possible.

En retour, toute la gamme des regards… souriants, déterminés, incrédules, méfiants parfois. Eux aussi sont innocents, si peu fabriqués, si purs et spontanés. Les personnes que j’avais face à moi, surtout lorsqu’elles venaient des campagnes, n’avaient pratiquement jamais vu d’étrangers, n’avaient probablement jamais été photographiées auparavant – impensable aujourd’hui. Une double innocence en quelque sorte.

C’est le travail de numérisation qui m’a permis de me promener sur toute la surface de l’écran, d’entrer dans les images, de scruter tous les regards braqués vers moi : je les photographiais, mais j’étais en fait l’objet de leur curiosité. Nous nous découvrions mutuellement.

s
© Solange Brand

Ne destiniez-vous alors vos images qu’à vos proches en les montrant sous la forme de séances diapos ? Vos photographies étaient-elles tirées en Chine ? Vos pellicules couleur venaient de Hong Kong.

Je n’avais pratiquement jamais fait de photo. Mon père m’avait donné un vieil appareil Kodak à mon départ..

Avec mes premières économies, j’ai pu acquérir un appareil Pentax à Hongkong – où nous faisions nos courses par le canal de la valise diplomatique. Les films couleur n’étaient pas en vente en Chine ; ils étaient uniquement disponibles pour la presse et la propagande. C’est aussi à Hongkong que je me procurais les films diapositive Agfacolor et les faisais développer au rythme des valises diplomatiques.

Et j’ai découvert la magie de la photographie…..qui allait m’accompagner tout au long de mon parcours de vie.

Je n’avais aucune intention autre que de conserver ces photos comme le témoignage de ce que j’avais pu vivre. A mon retour, bien sûr, je les ai partagées avec quelques proches au cours de ces soirées photos qui se pratiquaient à l’époque, avec écran, projecteur, et des diapositives que l’on devait passer relativement vite pour ne pas faire cloquer la gélatine.

Elles sont restées rangées bien sagement dans des boîtes pendant plus de trente ans. Heureusement, je les avais légendées.

Quel était l’objet des manifestations devant l’ambassade de France à Pékin ?

Au début de 1967, les étudiants chinois en France, à l’instigation de leurs responsables, sont allés manifester contre le « révisionnisme soviétique » devant l’ambassade d’URSS. La police française est intervenue sans considération particulière. Les étudiants français en Chine furent expulsés par mesure de rétorsion et nous avons su, dès lors, qu’il fallait nous attendre à d’autres réactions.

La situation était très tendue à l’époque. Un certain nombre de représentations diplomatiques avaient connu des manifestations, certaines assez violentes comme les représentations soviétique et britannique.

Ce fut notre tour et nous avons vu défiler aussi bien le personnel chinois de l’Ambassade que le personnel de service, les gardes rouges, les étudiants revenus de France qui exhibaient leurs vêtements tâchés de peinture, et même les enfants. Durant environ une semaine, slogans, chants révolutionnaires et lecture du petit livre rouge ont ponctué nos journées. J’ai fait un certain nombre d’enregistrements en direct ; j’avais déjà la fibre journalistique.

J’habitais en face de l’ambassade et il me fallait traverser la foule pour rentrer chez moi. Je n’ai bizarrement pas le souvenir d’une inquiétude particulière. J’avais le sentiment que la foule chinoise était très contrôlée, très dirigée, particulièrement envers les étrangers. Les poings s’arrêtaient à distance, les crachats ne nous atteignaient pas, aucune agression personnelle, les manifestants s’écartaient pour nous laisser passer.

Je vivais cela un peu comme une aventure, mais ai néanmoins retrouvé plus tard, dans des notes prises à propos de l’atmosphère générale, l’expression d’une inquiétude que j’ai dû effacer de ma mémoire.

w
© Solange Brand

Dans Une rencontre à Pékin, le sinologue suisse Jean-François Billeter (Allia, 2017) raconte la difficulté de faire la connaissance de Chinois. Côtoyiez-vous alors des Chinois de façon régulière ?

Outre le problème de la langue, nous étions considérés comme suspects, puisque appartenant à des puissances étrangères non amies. Et la surveillance était assurée dans chaque quartier par la population elle-même.

Je me demande encore aujourd’hui comment je n’étais pas plus révoltée contre cet état de fait. Quel bonheur quand j’ai remis les pieds en Chine en 2002 de pouvoir – enfin – échanger en direct.

Avez-vous continué à faire de la photographie à votre retour de Chine ? N’aviez-pas la sensation alors de faire un véritable travail d’auteur ? On sait peut-être que vous avez été responsable du visuel au Monde Diplomatique. Vos premières photographies étaient-elles initiatiques ?

J’ai beaucoup photographié lors de mon voyage de retour en France, au cours duquel j’ai traversé un certain nombre de pays asiatiques. J’ai réalisé mon rêve d’adolescente en entrant au journal Le Monde, ai continué à voyager et à prendre des photos pour mon plaisir… jusqu’au moment où je me suis arrêtée, m’étant rendue compte que je ne savais plus voir qu’au travers d’un objectif. Après une période d’abstinence, j’ai repris un petit appareil pour accompagner mes souvenirs.

En 1980, j’ai rejoint Le Monde diplomatique où, bénéficiant d’une grande liberté, j’ai pu initier et développer un visuel associant des œuvres d’art et la photographie à des articles traitant de sujets politiques. Tout sauf de l’illustration, mais un dialogue le temps d’une mise en pages. En vingt-cinq ans, j’ai eu le bonheur de découvrir et de publier de magnifiques artistes et photographes, de les rencontrer quelquefois. Ce parcours m’a fait prendre conscience de mon inclination et de mes dispositions pour le « visuel ». Et il a aussi tiré le fil entre mes années chinoises et mon activité professionnelle.

Quand avez-vous décidé de revisiter vos photographies ? Pourquoi ? Lorsque vous avez pris conscience de leur valeur historique, notamment parce qu’elles sont en couleur ?

J’ai été totalement absorbée par mon travail et pendant très longtemps ne me suis pas retournée sur mes années passées. Je savais l’évolution de la Chine, je savais que mes photos prenaient valeur de document historique. Je savais aussi, côtoyant de près la photographie, qu’esthétiquement je pouvais m’autoriser à les présenter. Mais je n’avais pas le temps.

Un épisode m’avait troublée quand, dans les années 1990 et pour la première fois depuis mon retour, j’ai présenté quelques photos à un ami chinois vivant à Paris, ancien garde rouge. « Tu me rends ma mémoire, ma mémoire est en noir et blanc ! » s’est-il exclamé, très ému. J’ai réalisé alors le caractère rare que leur conférait la couleur. Puis s’est imposée l’urgence de sauvegarder ces diapositives d’un autre temps. La révolution numérique l’a permis et, au début des années 2000, j’ai commencé à scanner une première sélection, axée sur la Révolution culturelle. C’est à partir de ce moment que j’ai pu donner à voir le travail.

Pourquoi avoir choisi pour votre livre une disposition en forme d’éventail ? N’est-ce pas pour donner la sensation d’une sorte de ruban cinématographique défilant devant les yeux du spectateur ? Le ruban rouge fermant votre livre est-il une espièglerie féminine déjouant le piège de l’idéologie du Petit livre rouge de Mao Zedong publié dès 1964 ? Comment avez-vous choisi les témoins, chinois ou étrangers, dont vous relevez dans votre livre la parole ?

Le travail d’édition a été réalisé par Kate Fletcher, à l’époque aux Editions de l’Œil électrique. Cela a été, je crois, leur première production et elle a été récompensée par une mention au Prix Nadar 2005. Nous nous étions rencontrées en 2002 au Festival de Pingyao où j’avais présenté pour la première fois mes photos sous forme d’un diaporama sonorisé. C’était aussi mon premier retour en Chine après quelque trente-sept ans. Kate m’a rappelée plus d’un an après. Nous avons travaillé ensemble sur la conception du livre, mais elle porte l’entière responsabilité de sa réalisation. Impression double face, reliure Leporello – collage à l’asiatique – réalisées à Hongkong, clin d’œil du ruban de couleur rouge ! mes photographies lui doivent un bien bel écrin.

De la même façon, c’est elle qui a effectué le voyage en Chine pour mener les entretiens avec d’anciens gardes rouges et des enfants de gardes rouges qui disent leur parcours et leurs regards divers sur ce passé si peu évoqué dans leur pays. Je ne vivais pas en France alors. Ce livre atypique a de multiples entrées : la photo, l’histoire, le document, les témoignages passés et présents… et il a été conçu avec passion et amitié !

Votre livre a-t-il abandonné beaucoup d’images de votre corpus ?

Pour le livre, et l’exposition éponyme qui s’est tenue aux Champs Libres à Rennes en 2006, nous nous étions centrées sur Pékin et la Révolution culturelle.

En fait, j’ai édité quelques quatre cents photos concernant les événements politiques, la vie quotidienne, la rue, à Pékin et dans les villes que j’ai pu visiter alors. Elles ne sont pas encore toutes scannées. Avec les photos de sites, de monuments – du temps d’avant des restaurations pas toujours réussies – le fonds compte environ un millier de photographies.

Quel est le destin de votre livre ? Avez-vous pu montrer vos photographies en Chine ou à des représentants du peuple chinois ? Parler de la Révolution culturelle est-il selon vous toujours tabou en Chine actuellement ?

Le livre continue à se diffuser et a même trouvé place dans le « China Book » de Martin Parr. Il vieillit comme du bon vin. Une édition japonaise a vu le jour en 2013. Une édition chinoise, publiée en 2015 sous le titre de Mémoire chinoise, 1966, comprend une centaine de photos, mettant l’accent de façon plus globale sur le monde d’avant.

L’histoire des photos, elle, continue à se tricoter au fil des rencontres, des découvertes, des développements. Mais c’est rendre aux Chinois cette part de leur histoire qui est pour moi essentiel, malgré les difficultés de la période actuelle qui rendent ce sujet toujours très sensible.

Car donner à voir ces photos aux Chinois, c’est les mettre en présence d’un temps occulté qui n’a pas encore trouvé sa place dans l’histoire officielle. Chez ceux qui ont vécu ces événements, le choc et l’émotion sont perceptibles et beaucoup de jeunes disent ne pas oser questionner leurs parents afin de ne pas raviver des souvenirs trop douloureux. S’exprime également toute la gamme des réactions, selon les âges et les vécus, de la colère à la nostalgie du temps de la jeunesse, de la fascination à l’indifférence, quelquefois l’incrédulité et même le rire devant ce qui leur apparaît aujourd’hui « kitch » dans les manifestations et les attitudes.

Mais je veux rester confiante. L’édition chinoise, en 2015, a été bien reçue, les photos du livre et les interviewes que j’ai pu donner circulent sur l’Internet chinois. Et j’espère que d’autres circonstances se présenteront qui permettront le temps de la transmission.

Comment les historiens considèrent-ils votre ouvrage ? Que vous ont-ils appris de ce que votre appareil photographique a pu saisir ?

Le livre est recensé dans des bibliothèques et sur des sites universitaires, en France et à l’étranger. J’ai également été sollicitée pour intervenir dans des cadres universitaires. Ces photos en couleur ont pris valeur de documents par leur rareté et les informations qu’elles livrent. Chercheurs et historiens m’ont apporté, eux, en retour une meilleure compréhension des événements que j’ai traversés sans savoir qu’ils seraient un épisode majeur de l’histoire chinoise.

Propos recueillis par Fabien Ribéry

pekin-1966-signed

Solange Brand, Pékin 1966, Petites histoires de la Révolution culturelle, textes Kate Fletcher, Solange Brand, Per-Olow Leijon, Ye Xin, François Denoyelle, L’œil électrique éditions, 2005

Site de Solange Brand

Laisser un commentaire