©Linda Zhengova/Ronin de Goede
Prendre la voiture, rouler, entrer dans la fiction, se débarrasser de soi-même.
Etre le moteur, le paysage qui défile, la main douce qui nous frôle alors que nous conduisons.
Etre Linda Zhengova et Ronin de Goede, composer Heist pour quelques chanceux, connaître l’ivresse existentielle, laisser monter la tension sexuelle.
©Linda Zhengova/Ronin de Goede
Imprimé selon le procédé risographique, Heist est un livre magnétique.
L’encre se dépose sur les yeux, les doigts qui tournent les pages regardent un film noir, nous sommes nous aussi les personnages d’un film dont l’intrigue véritable nous échappe.
Qu’y a-t-il derrière l’écran ? Un autre écran.
Danse des voiles, jupe courte, beauté du diable.
©Linda Zhengova/Ronin de Goede
Anges déchus, sauvés, perdus de nouveau.
Nuit sans fin.
Audrey Hepburn sourit, Falstaff grimace, soif du mal, jouissance.
Il y a les guns, le mâle pouvoir, et la nudité qui affole.
©Linda Zhengova/Ronin de Goede
Un couple s’étreint, le plaisir est une bombe atomique, le ciel se déchire.
Domination, abandon, le maître est un esclave.
Electricité dans l’air, mystère, désir.
Les images se droguent.
Linda Zhengova et Ronin de Goede ne croient pas en la société, mais en ce qui la troue et la déborde, qui est l’intensité émotionnelle, le feu des corps, l’art pensé en commun avec les modèles.
©Linda Zhengova/Ronin de Goede
Il faut basculer, ne plus jamais craindre de s’abandonner, créer des espaces de vérité, échapper aux processus culturels aliénants.
En jouant, en créant ensemble, en faisant trembler les contours du moi, en se pénétrant, en se désarmant.
Voici Heist, vous êtes libres, ne craignez rien.
Linda Zhengova / Ronin de Goede, Heist, texte des auteurs, graphic design Lukasz Gula, 2025 – 130 exemplaires numérotés et signés
©Linda Zhengova/Ronin de Goede
Le blog de Fabien Ribery 