Etel Adnan, Paysage, 2014. Huile sur toile, 32 x 41 cm. Donation Claude & France Lemand 2018. Musée, Institut du monde arabe, Paris. © Etel Adnan. Photo Jean-Louis Losi « Nul d’entre nous n’est égal au total exact de ses apparences. » (Paul Valéry, Introduction à la méthode de Léonard de Vinci) Mes lecteurs réguliers ont peut-être…
Étiquette : Alain Veinstein
Poétiques de l’image, par Jean Daive, critique
Hiroshima, mon amour – Marguerite Duras/Alain Resnais, 1959 Après L’Exclusion (éditions Galerie Jean Fournier, 2015), livre développant à travers les réflexions d’Aby Warburg, Walter Benjamin, André Malraux et Robert Rauschenberg, le postulat « ce que je regarde n’est pas ce que je vois », et l’ouvrage Pas encore une image (éditions L’Atelier contemporain, 2019), où il est…
Pas encore une image, un inventaire parlé, par Jean Daive, poète, critique
Quel plaisir d’écouter, de lire, de voyager, avec Jean Daive, esprit brillant, poète, critique, traducteur (Paul Celan, Robert Creeley), créateur de revues (fragment, fig., Fin et K.OS.H.K.O.N.O.N.G., depuis 2013), animateur sur France Culture des émissions Nuits magnétiques (avec Alain Veinstein) et Peinture fraîche (1997-2009). Un recueil d’entretiens paru à l’automne aux éditions L’Atelier contemporain, Pas…
Dominique Fourcade, quarante ans d’entretiens sur la poésie
« Ce qui donne sens à ma vie c’est l’expérience de la langue comme corps. Et, à partir de cette expérience, d’avoir compris que la langue est le corps qui fonde le réel – peut-être même est-elle le corps du réel. Dès lors un point de non-retour est franchi : certitude que l’on n’accède…
Fraîcheur d’André du Bouchet, poète andante
« Son expression est d’une lassitude venue de très loin, dans les yeux surtout, cette lassitude qu’on lit parfois sur le visage d’un nouveau-né. Dans le regard il y a en même temps un étonnement. » (Paule du Bouchet) Je devais avoir besoin de beaucoup de silence, pour avoir ce jour-là, à la sortie de l’adolescence, acheté en…
Peindre ce qui vient vers nous, par Pierre Tal Coat
Pierre Tal Coat (1905/1985) est un très beau peintre aujourd’hui relativement méconnu des plus jeunes, l’exposition rétrospective magistrale que lui consacra en 1976 le Grand Palais, dans un accrochage imaginé par le poète André du Bouchet, datant quelque peu. Les éditions strasbourgeoises L’Atelier contemporain font aujourd’hui revivre son œuvre, et sa parole, à travers une…