New York, vous en rêvez n’est-ce pas ? Découvrir la cité phare, la cité électrique, la cité folle. New York, oui, mais lequel ? La ville américaine, ou celle du Donbass. Appelée depuis 1951 Novhorodske, le New York ukrainien n’est situé qu’à quatre kilomètres du front. Pensé par le photographe Niels Ackermann et le journaliste Sébastien Gobert…
Étiquette : éditions Noir sur Blanc
Kaliningrad, cette inconnue, par Dominique de Rivaz et Dmitri Leltschuk
© Dominique de Rivaz – Editions Noir sur Blanc « Quand on vient à Kaliningrad, écrit l’écrivain et voyageur Cédric Gras, on est déboussolé par cette Russie mâtinée d’Europe, ces Slaves en terre historiquement teutonique. » En dehors de quelques souvenirs lointains de notre cours d’histoire de lycée, que sait-on vraiment de l’exclave de Kaliningrad, ville russe…
Quêter partout l’aventure, René Burri, photographe pluriel
Connu dans le monde entier pour son portrait de Che Guevara au cigare, membre de l’agence Magnum depuis 1959, René Burri (1933-2014) symbolise l’excellence du photojournalisme. Allant partout où l’Histoire est en mouvement (Israël, Vietnam, Corée, Cuba, Chine, Amérique latine, Europe), notamment pour le magazine Life, ce maître portant Borsalino et écharpe blanche publie en…
Une humanité de Silésie, par Lorenzo Castore, photographe
Depuis vingt ans, Lorenzo Castore parcourt la Silésie, région industrielle et minière, essentiellement polonaise, dont les frontières furent mouvantes tout au long du XXe siècle. Territoire traditionnel d’insurrections, portées par la force, physique et de caractère, de ses travailleurs manuels, la Silésie n’a pas la beauté vendeuse des cartes postales de la Toscane, mais c’est…
Le formalisme, c’est l’essentiel, par Jan Groover, photographe
Dans l’histoire de la reconnaissance institutionnelle de la photographie en couleur, l’Américaine Jan Groover (1943-2012) a joué un rôle important au travers de ses natures mortes, développées selon des procédé de la fin du XIXe siècle, notamment le platine-palladium. On connaît mal de ce côté-ci de l’Atlantique son œuvre habitée par la question du formalisme,…
August Strindberg, peau rouge, masque blanc
Dans une lettre datée du 1er février 1895 à Paul Gauguin, qui lui a proposé d’écrire la préface de son catalogue, le dramaturge, peintre, et critique d’art suédois, August Strindberg (1849-1912) lance de façon cinglante, et avec une grande lucidité : « Je ne peux pas saisir votre art et je ne puis pas l’aimer. (…)…