Dans les années 1960-1970 et dans la première moitié des années 1980, la revue d’avant-garde Tel Quel, dirigée par Philippe Sollers et Marcelin Pleynet, a décidé de reclasser l’ensemble de la bibliothèque, remplaçant le mot littérature par celui, bien moins suspect de récupération bourgeoise, d’écriture, et mettant en avant des noms jusqu’alors cachés par la…
Étiquette : éditions Nonpareilles
La traversée du temps, par René Tanguy, photographe
René Tanguy est un photographe rare, discret, un homme de départs et d’images fixes, une âme ferme et résonnante, ayant besoin de l’art pour comprendre un peu les contours de sa vie, de la vie. René Tanguy est un homme de haute mer ayant besoin de rivages, un enfant africain menant sa vie en Bretagne,…
L’amour flou, par Halogénure, revue de photographie indispensable
Revoilà Halogénure, et c’est une nouvelle fois un bain de jouvence, une source d’enchantements graphiques et de découvertes tous azimuts. Qu’une telle revue puisse subsister et s’imposer dans le champ de la réflexion sur la photographie contemporaine possédant une vaste mémoire est une joie simple et vraie. Halogénure est une tribu sauvage, des trognes d’irréductibles…
L’heure du loup, par la photographe Aurélia Frey (2)
Il y a dans la poétique photographique d’Aurélia Frey une recherche d’atemporalité et de solitude très précieuses en notre époque de bavardage continuel et de lumières aveuglantes. Apprendre à voir dans le noir, ne pas craindre de se perdre, accueillir la présence de ce qui approche, sont des attitudes physiques, mais avant tout morales. Aurélia…
L’heure du loup, par la photographe Aurélia Frey (1)
Il y a dans la poétique photographique d’Aurélia Frey une recherche d’atemporalité et de solitude très précieuses en notre époque de bavardage continuel et de lumières aveuglantes. Apprendre à voir dans le noir, ne pas craindre de se perdre, accueillir la présence de ce qui approche, sont des attitudes physiques, mais avant tout morales. Aurélia…
La photographie comme théâtre des apparitions, par Marie Maurel de Maillé
Pier Paolo Pasolini distinguait un cinéma de prose d’un cinéma de poésie. A bien des égards, le travail photographique de Marie Maurel de Maillé se rattache à cette deuxième catégorie. Epanchement du songe dans la vie réelle, ses images relèvent à la fois de l’intime et de la création d’une contre-allée, désirable, habitable, sortes d’hallucinations…
Le commencement de la terreur, par la photographe Aurélia Frey
La beauté est le commencement de la terreur. Face au beau travail de la photographe Aurelia Frey tel que présenté dans le livre Apnée (nonpareilles, 2015) surgit cette phrase de Rilke notée il y a bien longtemps dans un carnet. La voilà qui se déploie soudain, s’enroule comme un lierre à l’intérieur des pages, gagne…
Photographes, vastes oiseaux des mers – une conversation avec Anne-Lise Broyer
Anne-Lise Broyer est une photographe dont le regard se nourrit de références littéraires et picturales, mais aussi de l’histoire de son art. On se souvient de Vermillon ou Le chant du coucou est le cri de la mère morte (Verdier/Nonpareilles, 2012), ensemble d’images donnant à voir, à la double manière de Corot et de Plossu,…