« Bien avant, et très tôt, Dostoïevski avait réalisé que l’explosion épileptique, ses auras, ses douleurs et peurs le mettaient au contact avec une dimension essentielle de la condition humaine : avec l’avènement et l’éclipse du sens. » J’ai connu une étudiante albanaise, venue en France dans l’espoir d’y étudier Sartre et Camus. Elle était…
Étiquette : Gabriel Matzneff
Arthur Schopenhauer, correspondance
« Lorsque quelqu’un qui a marché toute la journée arrive au soir, écrit Pétrarque, cela suffit. » A certaines heures du jour, c’est le vide, la stupeur, l’inquiétude. Pour contrer l’égarement spirituel, il me faut des armes, puissantes. Par exemple les deux tomes de la correspondance de Schopenhauer (1788-1860), dont l’œuvre est si mal connue…
The virus is the médium, à propos d’une pandémie, par Guillaume Basquin, écrivain, éditeur (2)
Pour y voir clair, pour ne pas être seuls à réfléchir, pour être ensemble, et pour ne surtout pas en rajouter dans les commentaires oiseux, j’ai proposé à quelques amis de choix d’intervenir dans L’Intervalle à propos de la pandémie virale que nous vivons actuellement, et des mesures exceptionnelles que nous supportons quant aux privations…
Panthéon primordial et porteurs d’eau, par Philippe Le Guillou, écrivain, passeur
Le mot passeur est l’un des plus beaux de la langue française. Il désigne quiconque travaille sans relâche à créer des liens entre les vivants et les morts, le passé et le présent, les œuvres du patrimoine (des lieux de mémoire) et des lecteurs possibles, le profane et le sacré. Au centre du jeu, les…
La lumière des danses macabres, par Jean-Paul Marcheschi, peintre et sculpteur
J’apprends avec joie que le peintre et sculpteur Jean-Paul Marcheschi participera bientôt à l’exposition collective ayant lieu à l’espace Topographie de l’Art (Paris), IMAGETEXTE 5 (commissariat Horst Haack). Occasion de reprendre le catalogue (éditions Art3 Plessis) de l’exposition que lui a consacrée le Musée de Bastia au Palais des gouverneurs, l’été 2015, Abîmes Abysses. En…
Simon Liberati, Les violettes de l’avenue Foch, un autoportrait à la canne de sorcier
Accompagnant la sortie des Rameaux noirs, Les violettes de l’avenue Foch, de Simon Liberati, est un livre formidable, car vif, drôle, impertinent, diablement intelligent. Recueil d’articles – mais aussi d’entretiens, de nouvelles, de préfaces – donnés entre 2013 et 2017 à des organes de presse et de mode aussi divers que Lui, Libération Next, Le…