Anita Conti, écologue, océanologue, photographe

 ©Anita Conti/Archives de Lorient/Filigranes Editions Il y a quelque chose de la chanteuse Damia dans le visage de l’océanologue et photographe Anita Conti (1899-1997), une malice et une mélancolie, une intrépidité et un rire de fond. Bien connue du côté de Douarnenez (Finistère) où elle est décédée, son œuvre reste un trésor à découvrir et…

Ecce homo, par Monika Macdonald, photographe

Des enveloppes, des peaux, des coques, des coquilles, des écorces. Hulls peut signifier tout cela, qui est aussi un livre de la Suédoise Monika Macdonald publié chez André Frère. Hulls, travail sur les contours du masculin, est superbe, parce qu’il regarde ses modèles, des corps et visages anonymes, avec toute la force de la tradition…

L’archéopoétique de Magali Lambert, photographe, plasticienne

Reflet de sept années de productions artistiques, Venus du jamais mort, de Magali Lambert, est un véritable objet d’art, très soigné, intrigant, sensuel. Ce livre est un abri pour un monde étrange, peuplé d’animaux et de formes rares. Arche pour les rêves, Venus du jamais mort est un cabinet de merveilles teinté d’humour. S’y exprime…

L’art comme espace de métamorphoses, par Margot Wallard, photographe

Natten, de Margot Wallard, est un livre de deuil et de renaissance, mais c’est aussi un ouvrage rendant hommage à la beauté profonde du Varmland, en Suède. Dans la nuit, l’artiste a trouvé un chemin de beauté. Immergeant son corps nu dans une nature sereine, glaciale, souveraine, Margot Wallard est parvenue à trouver la sérénité…

Eclats de vie tremblante en photographie, par Marie Sordat, commissaire d’exposition

Tenter une histoire de « la photographie qui tremble » depuis les années 1950 est un projet inédit, passionnant, follement ambitieux, mené par la photographe et commissaire d’exposition Marie Sordat. Exposition prévue du 22 février au 22 avril 2018 au Musée du Botanique à Bruxelles, rassemblant trente photographes de nationalités différentes et de lignes esthétiques à la…

La photographie comme une bénédiction, par Israel Ariño

Avec La pesanteur du lieu (éditions Anomalas, Domaine de Kerguéhennec, 2017), le photographe catalan Israel Ariño radicalise ses lignes esthétiques. Plus noir, plus plastique, plus crépusculaire encore que l’ouvrage Le nom qui efface la couleur (Filigranes Editions, 2014), La pesanteur du lieu invente un territoire au bord de l’effacement. Dans la nuit d’un crépuscule sans…