La fin du monde, le katechon et le sacrifice, par la revue Ligne de risque

« Je crois que notre génération doit savoir que la bête de l’événement est là, elle arrive, qu’il s’agisse du terrorisme, de cette grande pandémie ou d’autres chocs. Il faut la combattre quand elle arrive avec ce qu’elle a de profondément inattendu, implacable. » (Emmanuel Macron, dans une interview publiée dans le Financial Times en avril 2020)…

Tirer les freins d’urgence, pour un écosocialisme, par la revue de(s)générations, et Marine Lanier, photographe

©Marine Lanier « Il nous manque aujourd’hui un manifeste, « une proposition communiste qui donnerait à une mobilisation générale l’appui de figures et de réalisations concrètes », comme l’ont fait Marx et Engels en 1848. Sortir du capitalisme ne veut pas dire ne plus produire ou ne plus travailler, ni faire disparaître la violence et la domination. Les…

La pensée en guerre, par la revue Ligne de risque

« Il est des temps où l’on ne doit dépenser le mépris qu’avec économie, à cause du grand nombre des nécessiteux. » (François-René de Chateaubriand) On ne l’attendait plus, il est là, le grand livre sur l’époque du confinement planétaire et de la fin des libertés dues à l’apparition du providentiel virus couronné est une petite revue…

Vie, mort, vie, par Thibault Biscarrat, poète

Orphée, 1865, Gustave Moreau « Aujourd’hui, voici, la solitude m’assiège mais mon cœur n’a pas peur. Il existe un lieu, une voix, un destin. » Thibault Biscarrat écrit des livres où la parole brûle. Des livres où résonnent les mots du Christ repris par Saint Luc : « J’apporte le feu sur la Terre et qu’ai-je voulu sinon qu’il…

Un cinéaste au Lac de Némi, entretien avec Yannick Haenel (3/8)

Romancier, essayiste, critique, cofondateur de la revue Ligne de Risque, Yannick Haenel est aussi depuis peu cinéaste. Pensant l’écriture comme une façon de déborder l’espace de la page, il était naturel que son amour du cinéma, et du corps des nymphes qui souvent y trouvent refuge, devienne expérience de réalisation. Nous poursuivons ici un dialogue…

Sur un air de John Dowland, le passage de la nymphe, par James Joyce

Pourquoi la rencontre d’une nymphe bouleverse-t-elle tant ? « Qui ? Un visage pâle cerné de lourdes fourrures odorantes. Ses gestes sont craintifs et nerveux. Elle utilise un face-à-main. Oui. Une brève syllabe. Un rire bref. Un bref battement de paupières. » Vénus à la fourrure (Leopold von Sacher-Masoch), Molly qui s’ignore (oui), la jeune personne de qualité que…