Fondateur et directeur des éditions du Lérot installées à Tusson en Charente, Jean-Paul Louis est un éditeur indépendant, spécialisé en histoire littéraire, XIXe et XXe siècles.
Responsable après Henri Godard de l’excellente revue L’Année Céline – un 27eme volume est en préparation -, j’ai souhaité recueillir sa parole autorisée concernant un nouvel épisode lamentable concernant ce que d’aucuns aimeraient considérer comme une nouvelle affaire Céline, déclenchée par la publication récente d’un livre conçu comme une arme de guerre par Annick Duraffour et Pierre-André Taguieff, Céline, la race, le juif. Légende littéraire et vérité historique (Fayard, 1178 p.)
Travaillant à la parution d’un nouveau volume, voire deux, de la correspondance Céline chez Gallimard, Jean-Paul Louis poursuit un travail de fond, que L’Intervalle est très fier de présenter.
Depuis quand les éditions du Lérot existent-elles ? Quel en fut l’acte inaugural ?
Juin 1982. Plutôt qu’un acte inaugural, je parlerais d’une évidence qui s’imposait à moi et ne m’a jamais quitté : pour être un éditeur indépendant, sans fortune ni mécène, il faut se rendre capable d’imprimer soi-même ses livres. C’est ce que j’ai fait dès le début, avec des moyens si modestes qu’ils en étaient ridicules, et l’appui d’un associé, Jean-Pierre Moreau, qui fonda ensuite sa propre maison, les Éditions Séquences, en Charente puis à Nantes. En 1984, j’ai installé dans des bâtiments m’appartenant un atelier d’imprimerie en offset, avec du matériel professionnel, qui s’est agrandi peu à peu jusqu’au déménagement en 2000 dans des locaux plus vastes, et la création d’un atelier de brochage : ce site où exerce à présent mon fils Étienne Louis qui a pris ma suite est en partie visible sur internet (dulerot.fr).
Votre projet initial a-t-il évolué au cours du temps ?
Un catalogue d’éditeur indépendant se construit en avançant au hasard, au gré des rencontres, un auteur ou un ouvrage en appelant d’autres. Aujourd’hui, les Éditions du Lérot peuvent être définies comme spécialisées en histoire littéraire, XIXe et XXe siècles. Sans spécialisation, de quelque orientation que ce soit, un éditeur privé d’un socle financier solide ne peut durer. Nous avons 350 titres au catalogue, sans compter 68 numéros de la revue Histoires littéraires fondée en 2000.
Quel est votre lien avec la Charente où vous êtes installé ?
Ma femme est bretonne, je suis lorrain. J’ai vécu en tout dix ans à Paris. J’en suis parti une première fois en 1970 pour la région de Jarnac dont j’ignorais tout, mais où je désirais rencontrer un personnage singulier, Pierre Boujut, et sa revue « internationaliste de création poétique », La Tour de feu. Personnage et revue qui expliquent que quatre éditeurs littéraires sont nés en Charente à peu près au même moment : Plein Chant, Le Temps qu’il fait, Séquences et moi-même.
Recevez-vous des aides institutionnelles pour mener à bien vos activités ?
Quand nous demandons une aide, c’est au Centre régional du livre. Tous les deux ans, nous obtenons une « subvention de fonctionnement » qui varie entre 5000 et 8000 euros. Sommes qui aident à payer les dépenses courantes et les charges, mais ne permettent pas d’éditer davantage qu’à notre rythme qui ne varie pas : environ dix livres par an, et des ouvrages souvent très développés, parfois en plusieurs volumes. Les tirages ne peuvent excéder 500 exemplaires, au risque d’engorger les stocks et d’assécher la trésorerie, car les ventes sont lentes, quels que soient les écrivains concernés.
Votre travail d’éditeur se double d’un travail d’imprimeur. Vous considérez-vous comme un artisan ?
Oui. Je suis devenu tant bien que mal imprimeur artisanal fabriquant de livres, pour mon compte et pour d’autres éditeurs, d’un bout à l’autre de la chaîne : composition, mise en pages, impression, brochage au fil, les livres étant fournis soit non rognés, soit rognés trois faces, selon leur nature ou le choix de nos clients. Depuis plusieurs années, l’entreprise compte trois salariés qui assurent la totalité de la fabrication : il s’agit donc bien d’un atelier artisanal.
Vous avez créé également une librairie. Êtes-vous un utopiste ?
Je suis devenu éditeur pour avoir fréquenté assidument les libraires d’anciens : entre 1965 et aujourd’hui, j’ai entassé des milliers de volumes, de lecture ou de documentation, mais à côté de cette activité de collecte et d’achats, j’ai noué des liens avec les meilleurs connaisseurs qui soient du livre, de l’histoire de l’édition, des écrivains oubliés : ce sont les libraires d’anciens qui m’ont appris ce qu’est un livre. Tous les jours, ils m’offrent de nouvelles découvertes, soit par des rencontres ou des visites dans leur boutique ou eux dans la mienne, soit par l’étude de leurs catalogues. J’ignore si perpétuer la circulation du livre ancien constitue une utopie, mais pour moi qui utilise comme tout le monde internet, rien ne peut remplacer l’imprimé ni le contact humain.
Vous publiez depuis près de trente ans les volumes L’Année Céline, qui est une revue de recherche considérable. Qui sont vos lecteurs ? Votre travail est-il relayé par l’université ?
Cette revue a été créée en 1990 sous l’égide d’Henri Godard, qui était déjà à l’époque le meilleur connaisseur de l’œuvre littéraire de Céline. Depuis, 26 volumes de 200 à 400 pages sont parus, un 27e est en préparation. Nos lecteurs sont de fins connaisseurs de l’écrivain : il s’agit d’une publication qui rassemble textes (la plupart, des lettres) et documents récemment exhumés, que complète une partie bibliographique, recensant les principales publications de l’année. La durée de vie de L’Année Céline a fait que, naturellement, ce lectorat s’est renouvelé au fil du temps. Il est resté stable en quantité : environ 300 exemplaires diffusés à parution, le tirage total étant de 500. Nous avons fait en sorte que la série reste constamment disponible dans son entier. Plusieurs universités françaises et étrangères en Europe et dans le monde achètent les volumes à mesure : elles possèdent la collection complète dont peuvent disposer leurs étudiants et chercheurs. Mon intention est d’en publier une table générale lors de la mise en œuvre du trentième numéro, si je vis jusque là. L’ensemble comptera alors environ 10 000 pages consacrées à un seul écrivain, cas unique dans l’histoire littéraire moderne.
Que pensez-vous du travail mené par les éditions Huit à Québec (Canada) sur les œuvres de Louis-Ferdinand Céline ?
Rémi Ferland est un éditeur remarquable qui, en marge de son travail sur la littérature canadienne, a publié trois volumes consacrés à Céline, dont deux au moins sont indispensables : les Écrits polémiques et Voyage au bout de la nuit dans le texte primitif du manuscrit appartenant depuis peu à la BNF. Ces deux ouvrages sont dus au travail de Régis Tettamanzi, d’une précision inégalable. Le problème est qu’ils ne peuvent être diffusés librement en France.
Comment avez-vous conçu votre volume consacré aux éditions Frédéric Chambriand ?
J’avais rencontré Pierre Monnier en 1978, pour deux raisons : il était propriétaire d’une libraire musicale à Paris. J’ai fait des études musicales assez longues sinon brillantes, et j’ai postulé pour devenir libraire. J’ai travaillé rue de Rome pendant près de quatre ans, 1979-1982, et je voyais donc Pierre Monnier et son fils Frédéric tous les jours. Pierre Monnier avait réussi en 1949 à faire rééditer Céline en France d’où il était banni, d’où son œuvre était bannie de la même façon que certains voudraient aujourd’hui encore la bannir, nous y reviendrons. Il avait entretenu une correspondance fournie avec Céline entre 1948 et 1951 : il a lui-même publié ces lettres en 1979. Je note au passage que les attirances politiques de Pierre Monnier, qui n’apparaissent pas ou très peu dans son Ferdinand furieux mais qu’il a exprimées plus tard, sont à l’exact opposé des miennes. Il n’empêche que c’était un homme très attachant à qui je dois beaucoup. À cette époque donc, où je travaillais moi-même à l’édition de la correspondance Paraz, nous avons rapproché nos textes pour améliorer les datations ou éclaircir certains faits peu connus (l’édition de la correspondance de Céline en était à ses débuts). De là, il m’a fait connaître le petit « salon Verdurin » de Lucette Destouches à Meudon. Près de trente ans plus tard, j’ai proposé à Frédéric Monnier de refaire une édition complétée et annotée de cette correspondance, importante pour l’histoire de l’édition, qui a été publiée chez Gallimard en 2015. En Annexe, j’y ai donné une ébauche de bibliographie des « Éditions Frédéric Chambriand », la maison fondée par Pierre Monnier en 1949, qui a peu duré par manque de moyens, mais qui compte, outre trois œuvres de Céline, dix-sept autres ouvrages dont la plupart ne sont pas indifférents : d’où cette bibliographie exhaustive constituant un volume à part. Son corpus limité m’a permis de reproduire de nombreux documents iconographiques, de gestion, des notices sur les auteurs, etc.
N’est-il pas en train de se passer avec Louis-Ferdinand Céline ce qui se déchaîne autour du nom de Martin Heidegger, c’est-à-dire une tentative de réduire, voire d’effacer une œuvre en accablant l’auteur ?
Je n’ai jamais lu une ligne de Heidegger. En ce qui concerne Céline, les choses sont clairement exprimées par Taguieff et Durrafour : Céline, comme vous le relevez, doit être exclu de la littérature pour des raisons de bonne morale. Je leur souhaite bien du plaisir. Le plus sûr pour éviter que des lecteurs s’y égarent encore serait de brûler ces millions de volumes en place publique.
Que pensez-vous de ce titre à la une d’une double page du Monde des livres du vendredi 10 février 2017, « Céline activiste et délateur hitlérien », reprenant la thèse développée par Annick Duraffour et Pierre-André Taguieff dans Céline, la race, le juif. Légende littéraire et vérité historique (Fayard, 1178 p.) ? Pierre-André Taguieff cite notamment l’ouvrage d’Alice Kaplan, Relevé des sources et citations dans « Bagatelles pour un massacre », que vous avez publié en 1987.
Cette publication est fort étonnante par l’importance qui lui est donnée (accroche en Une du Monde, nouvelle accroche en Une du Monde des livres, puis deux pleines pages), alors que sa malhonnêteté provocatrice, à commencer par son titre, la place en dehors du champ informatif. Elle est en premier lieu la conséquence d’une grossière faute déontologique : le journaliste est un complaisant faire-valoir des auteurs, qui occupent tout le terrain sans la moindre contrepartie, ce qui sur un tel sujet est inacceptable et pourtant, faut-il croire, a été avalisé par le directeur de la rédaction. Pire : une illustration, occupant le quart du champ de ruines auquel se résume Céline selon les auteurs, étale impudemment son inspiration immonde. Ce dessin léché, qui n’a pas le style d’une caricature, représentant Céline humant avec délice la fumée sortant d’un four crématoire peut-être bien nazi a été, lui aussi, avalisé par la rédaction. Or, il est on ne peut plus ambigu : il plaisante – mais s’agit-il vraiment d’une plaisanterie – sur un sujet habituellement tabou, et porte plus d’interrogations sur les intentions de son auteur et des responsables de sa publication que sur Céline lui-même. L’écœurement qu’il provoque se retourne contre lui-même beaucoup plus que contre Céline – et même, on en oublie Céline pour porter son attention sur l’inquiétant désir de nuire et la méthode employée, qui ont mené à sa publication.
Assiste-t-on à une nouvelle « Affaire Céline » ? A-t-il dénoncé des juifs ? Etait-il selon vous un agent du SD, service de renseignement de la SS ?
Une « affaire Céline », non. Une « affaire Taguieff », qui n’en est pas à son coup d’essai, oui, à coup sûr. On ne trouve aucune preuve de dénonciation, de collaboration avec les Allemands, absolument rien de nouveau dans ce livre, ce qui ne signifie pas qu’on ne trouvera jamais rien. Mais pour trouver il faut chercher. Ici, sans subtilité et sans vergogne, on compile, on pille, on trie, distord, fausse la chronologie et élimine ce qui ne convient pas à la thèse défendue par le titre, selon la méthode éprouvée de la collecte sélective : présentation hors tout contexte de faits, de textes, déjà connus, certains de longue date, en les entassant en une masse considérable faite pour impressionner et faire croire au sérieux : un tel pavé se noiera de lui-même. Étalage qui se prétend érudit, alors qu’il se contente de puiser dans un corpus auquel tout un chacun peut avoir accès. Peut-être un petit tour aux Archives, celles de Rennes comme il a été dit ? Mais dans cette hypothèse les auteurs pouvaient sans doute trouver sur place un relais. Il faut peu de temps pour élaborer un tel pensum, tout est sous la main. Il faut par contre une bonne dose de frénésie idéologique pour opérer les manipulations qui s’y manifestent, parsemées d’insinuations et de jugements insultants et stupides contre ceux dont les travaux déplaisent. S’ajoute en effet à cette mélasse un état d’esprit assez puant, qui opère un tri entre les « bons » et les « mauvais » céliniens. Alice Kaplan, universitaire américaine dont j’ai apprécié et publié le travail rigoureux que m’avait recommandé Henri Godard, est classée parmi les « bons », de même que Régis Tettamanzi, et moi leur éditeur parmi les « mauvais » ou les « douteux », aux côtés d’Henri Godard, ce qui m’honore. Cette délivrance de certificats est malsaine : elle voudrait établir qu’il existe deux clans de chercheurs que tout oppose. André Derval, qui dirigeait Études céliniennes, avait déjà cherché à dresser les uns contre les autres, lui-même se présentant comme « scientifique », donc probe et voyant clair.
Un exemple de cette mentalité qui va bien au-delà du partisan : Taguieff souligne, dans l’article promotionnel du Monde, que son livre est dédié à un « docteur Hogarth », érigé ainsi en symbole des victimes nombreuses du « délateur hitlérien ». Or, le docteur François Hogarth, dont Céline a pris la place en effet au dispensaire de Bezons le 21 novembre 1940, était né à Port-au-Prince, de nationalité haïtienne, donc étranger et à ce titre destitué par les nouvelles autorités collaboratrices. De la part de Céline, il s’agit d’une démarche administrative dont la forme est brutale, insistante et contestable, mais nullement d’une « dénonciation » puisqu’elle vient après la destitution. Le docteur Hogarth tenta d’ailleurs de faire appel de la décision le visant, jusqu’en juin 1941. Il était l’époux de Renée Cuénin, elle-même médecin au dispensaire de Bezons. Elle devient après l’éviction de son mari la consœur de Céline, sans heurts apparents. Lorsque Renée Hogarth obtint fin 1941 une mission anthropologique en Algérie, Céline fit à sa demande ce qu’il fallait pour lui faciliter le voyage ou l’installation, par l’intermédiaire de sa secrétaire Marie Canavaggia, dont la sœur séjournait en Afrique du Nord avec son mari, officier aviateur. Voilà l’histoire du docteur Hogarth telle qu’on peut l’exposer actuellement, dans l’attente d’autres possibles documents, une correspondance entre Mme Hogarth et Céline étant probable mais inconnue. Aucun autre renseignement n’a été retrouvé dans les Archives de la mairie de Bezons. Le docteur Hogarth est mort en 1985, bien après Céline, et à Bezons, où il vécut donc jusqu’à la fin de sa vie. Sa femme lui a survécu jusqu’en 1998.
Avez-vous eu des relations privilégiées avec Lucette Destouches, l’épouse de Céline ?
Privilégiées, non, mais amusantes parfois. Je la revois (elle avait plus de 80 ans) aller se baigner longuement à Menton, sur cette horrible plage de galets, un mois d’avril, sortir de l’eau où je n’aurais pas mis un doigt, et se diriger toute mouillée et en peignoir vers une boutique du boulevard où elle avait à faire. Ma fille qui avait une douzaine d’années s’était baignée avec elle, ainsi que Sergine Le Bannier qui l’avait conduite depuis Paris. Lucette Destouches avait conservé à Menton, où elle avait retrouvé avec Céline en juillet 1951 le sol français, deux petites chambres de bonne, sous les combles du décati Palais Bellevue. Du temps de leur splendeur, sa mère et son beau-père y avaient possédé un grand appartement situé au rez-de-chaussée gauche, dont Serge Perrault m’avait montré les volets clos. Je me suis rendu à Meudon plus fréquemment et j’ai côtoyé Lucette Destouches en d’autres circonstances. Mais cette unique escapade à Menton est un souvenir vif que je garde d’elle, vieille dame gracieuse et sans façons, frêle et énergique.
Quels sont vos prochains projets éditoriaux ?
Nous allons publier une vaste chronologie de Nerval, écrite par Michel Brix : un poète majeur suivi au jour le jour, quoi de plus excitant ? Au programme de l’année figurent plusieurs curiosités : un inédit d’Aloysius Bertrand et deux recueils de Georges Fourest, l’un d’eux fort leste. L’édition en fac-similé de brouillons de Bouvard et Pécuchet présentés et transcrits par Yvan Leclerc prend forme. René-Pierre Colin travaille à un volume consacré au naturaliste oublié Oscar Méténier, personnage quelque peu sulfureux. Dans le domaine célinien, après La Ronde du grand Paris, Laurent Simon s’est lancé dans un projet tout aussi déraisonnable : La Bibliothèque de Céline, un recensement exhaustif des lectures de l’écrivain. Il m’a demandé de l’épauler pour la rédaction des notices. C’est un sujet passionnant, mais qui prendra du temps. Il y a chaque année un volume de L’Année Céline à bâtir. Je me suis engagé pour un nouveau volume de correspondance chez Gallimard, voire deux. Alors vous pensez bien que je n’ai guère de temps à perdre avec les fantaisies de Taguieff. C’est déjà trop.
Propos recueillis par Fabien Ribery
Consacré aux éditions Frédéric Chambriand fondée par Pierre Monnier, le dernier-né des éditions du Lérot est un ouvrage remarquable, reprenant l’ensemble du catalogue (1949-1952) d’une maison ayant eu le courage de republier Louis-Ferdinand Céline quand tous le fuyaient encore – avant que de lancer de nouveau la chasse à l’homme. Fabien Ribery
Jean-Paul Louis, Les Editions Frédéric Chambriand (1949-1952), Du Lérot, éditeur, 2016, 86p
Un éditeur, probe et consciencieux, parle de son travail, avec chaleur et sans passion partisane. À propos de Céline et de la dernière des tentatives de l’éjecter de la littérature, ses commentaires clairs et précis fournissent une analyse objective de quelques interprétations tendancieuses de faits déjà connus et montrent, à qui veut se donner la peine d’une recherche sérieuse, l’inanité des thèses développées dans un gros pensum univoque et inutile. Il ne bénéficiera pas, c’est sûr, de la couverture médiatique accordée aux folliculaires Duraffour et Taguieff comme elle le fut, en son temps, à Martin…
Éric Séébold.
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