Vers l’Est, une errance amoureuse et métaphysique, par Guillaume de Sardes, photographe-écrivain

Je suis très attaché au travail artistique de Guillaume de Sardes, élégant, sensuel, informé, intelligent, présenté régulièrement dans L’Intervalle. Ne cessant d’interroger les liens entre écriture et photographie, son dernier ouvrage, Vers l’Est (Hermann Editeurs), se lit comme une errance amoureuse et métaphysique aux confins de l’Europe soviétique. Il y a dans son classicisme un…

Photographie, une ambition française, un entretien avec Michel Poivert, historien de l’art

Ecrire l’histoire des cinquante dernières années de la photographie française est un travail considérable, presque impossible, et pourtant hautement nécessaire, tant les courants et pratiques se sont diversifiés durant cinq décennies. Avec son opus magnum, 50 ans de photographie française. De 1970 à nos jours, publié chez Textuel, l’historien de l’art et commissaire d’exposition Michel…

Une mélodie française, par Michaël Serfaty, photographe

Une villa patricienne nous ouvre ses bras et nous offre ses racines. C’est une demeure bourgeoise aux boiseries patinées par le temps, un havre de paix, la mémoire d’une famille. A l’orée de la propriété où repose ce foyer calme et majestueux se trouve un séquoia. Cet arbre est une bonne nouvelle, du temps densifié,…

Lolita, femme fatale, par Guillaume de Sardes, photographe, écrivain

Essayiste (Nijinski. Sa vie, son geste, sa pensée, 2006) romancier (Le Nil est froid, 2009, Le Dédain, 2012, L’Eden la nuit, 2017), Guillaume de Sardes se situe aussi dans la tradition française des écrivains-photographes. Pour sa dernière programmation, Jean-Luc Monterosso lui offre le bel espace de la MEP (Maison Européenne de la Photographie, Paris) afin…

La photographie comme théâtre des apparitions, par Marie Maurel de Maillé

Pier Paolo Pasolini distinguait un cinéma de prose d’un cinéma de poésie. A bien des égards, le travail photographique de Marie Maurel de Maillé se rattache à cette deuxième catégorie. Epanchement du songe dans la vie réelle, ses images relèvent à la fois de l’intime et de la création d’une contre-allée, désirable, habitable, sortes d’hallucinations…