La Belle et la Bête, Jean Cocteau / Henri Alekan, 1946 « Que dire à un opérateur qui vous oppose l’indifférence des astres ? » (Cocteau, La Belle et la Bête, Journal d’un film) J’ai pour Henri Alekan (1909-2001) une admiration incandescente. J’avais une vingtaine d’années, et lui avais écrit, en puisant son adresse dans le fichier d’un…
Étiquette : Daniel Mesguich
Sainte-Anne, mère des divans, par Delphine Horvilleur, rabbin
Sous-titré « L’exigence d’interprétation », Le rabbin et le psychanalyste, réflexion de la rabbin Delphine Horvilleur sur l’exégèse infinie, pourrait être un conte inédit d’un Jean de La Fontaine d’aujourd’hui. Après Diane et Actéon. Le désir d’écrire, de Yannick Haenel (chronique à retrouver dans L’Intervalle), ce deuxième volume d’une collection dédiée à l’élargissement de la psychanalyse –…
Stanislay Nordey, le théâtre déchaîné, par Frédéric Vossier, dramaturge
« Il y a comme une « malformation Nordey » dans le paysage du théâtre français. Il y a aussi quelque chose d’orgiaque chez lui. Ce serait peut-être la dernière « orgie » au sens où l’entendait Baudrillard. L’ « Orgie » désignait pour lui ce moment intense et multiple d’explosion des mouvements de libération…
Henri Alekan, maître des lumières
« Alekan ! Les acteurs ! Frappe-les d’arc ! Ils sont merveilleux ! » (Jean Cocteau) J’aimais beaucoup Henri Alekan, que j’avais rencontré par l’intermédiaire de Daniel Mesguich avec qui il avait travaillé sur La Belle Captive, d’Alain Robbe-Grillet – avec la très belle Gabrielle Lazure. Je lui avais écrit, et le maître des lumières…
Tout pour la lettre, par Daniel Mesguich, homme de théâtre
Il y a chez Daniel Mesguich, metteur en scène, acteur, auteur, ex-directeur du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique (CNSAD), une volonté de faire théâtre de tout qui est absolument réjouissante, non parce qu’elle serait de l’ordre d’un histrionisme, mais parce qu’elle considère la langue comme scène et monde, et l’ordre des jours comme un plateau…
A la recherche du texte insoluble – Parages, naissance d’une revue théâtrale
Sur le front assez déserté de la critique théâtrale de qualité, la parution du premier numéro de Parages, revue concoctée par le Théâtre National de Strasbourg (TNS – direction Stanislas Nordey) est une excellente nouvelle. Le théâtre est cet espace propice à l’accueil des fantômes, verbe vibrant fait chair flottante incarnée, ayant besoin, pour s’épanouir,…