©Bernard Plossu Pourquoi faut-il l’art ? Pourquoi faut-il Bernard Plossu ? Parce qu’il nous faut le réveil, la note fondamentale qui nous rappellera d’où nous venons, cette grâce d’être outrepassant tout calcul, emprise du chiffre bas dont nous mourons. Dans la géométrisation des rapports et la rencontre des ombres et des lumières saisies à leur point d’incandescence,…
Étiquette : Studio Baxton
La suite, c’est l’infini, par Antonio Jiménez Saiz, photographe-écrivain
©Antonio Jiménez Saiz « le martel dément (le martèlement) / / le martèlement le martèlement le martèlement » Vous connaissez peut-être, sûrement, le nom et le travail du photographe Antonio Jiménez Saiz, dont je suis attentivement le travail depuis plusieurs années. Avec son dernier opus, La procession des rythmes, certes encore parsemé d’images (le serpent du sacré,…
Requiescat in pace, la vie, par Antonio Jiménez Saiz, photographe, et Laurence Skivée, écrivain
©Antonio Jiménez Saiz « il y a un homme / il est équipé / il s’enfuit / il brille avec les morts / je m’accroche aux détails / nos mains se serrent / un Astre nous lie » (Laurence Skivée) Cet homme-là danse avec la mort. On peut l’appeler Antonio Jiménez Saiz, ou toi, ou moi, quiconque…
La révolution photographique, par Pierre-Jean Amar, Gilles Verneret et Christine Delory-Momberger
Ces trois livres, il me plaît de les poser ensemble sur ma table de travail, pour écouter leurs conversations secrètes, trouver leurs chemins de concordances, les ouvrir parallèlement et l’un par l’autre. D’abord Histoire de la photographie, de Pierre-Jean Amar, qui est la réédition en collection Que sais-je ? d’un ouvrage ayant fait date pour…
Mourir, et puis renaître un peu, par Fabrice Thomasseau, peintre et photographe
Travaillant à la jonction de la peinture, de la photographie et de la gravure, puisant souvent ses matériaux dans la presse, Fabrice Thomasseau a produit, conseillé par Mathieu Van Assche, le très beau et intime Melancholia. S’y déploie une dimension de ruine, de solitude irrémédiable, d’effondrement. Fabrice Thomasseau invente des dystopies, des vanités pour contemporains…