©Peter H. Waterschoot
Il faut parler dans l’incommunicable.
Il faut tenter de continuer à témoigner de l’invisible.
Il faut laisser les couleurs descendre en nous, infuser de la tête aux pieds, avant que d’opérer en nous un retournement de regard.
©Peter H. Waterschoot
Fanzine conçu par Peter H. Waterschoot (voir les livres Sunset Memory et At the skin of time, chez ARP2 Publishing), The Night is like Snow est un voyage bleu nuit très intérieur.
Quelques images, du silence, une brume électrique.
Apparaît un visage de femme, très beau, mystérieux.
©Peter H. Waterschoot
Il s’agit probablement d’une nymphe ou d’une muse vivant dans une forêt lointaine, d’une naïade nageant parmi les nénuphars.
Les nymphéas flottent à la surface des immeubles de la ville, à la surface des désirs, à la surface des yeux.
C’est la nuit du chasseur, des séductrices vénéneuses et des solitudes ivres.
Des spectres mauves venus de la voie lactée.
©Peter H. Waterschoot
Des atmosphères aqueuses, amniotiques.
Dans le monde nocturne de Peter H. Waterschoot, les photographies semblent le rêve de quelque musique des sphères.
Elles consonnent, résonnent, forment une matière onirique peuplée de symboles et de sons de gongs intimes très étouffés.
©Peter H. Waterschoot
Des gouttelettes, des méduses, des lunes incisées.
Des cascades, des floraisons, des talons aiguilles.
Nous sommes morts, les images sont vivantes.

Peter H. Waterschoot, The Night is like Snow, graphic design Atelier Steve Reynders, autoédition, 2021
©Peter H. Waterschoot