Passantes de lumière, par Christine Kuzbinski, photographe

©Christine Kuzbinski Je ne connais pas Christine Kuzbinski, l’auteure qui m’envoie (E)mouvances, livre autopublié, mais j’y perçois une grande délicatesse envers le vivant et une pudeur très belle. Cet ouvrage, dont les images sont en noir et blanc, contemple avec une douce stupeur calme la rencontre entre les ombres et la lumière, entre la peau…

Chimère, ô mon amour, par Guillaume Varone, photographe

©Guillaume Varone Avez-vous remarqué comme la peau de notre amour, lorsque l’on s’en approche, n’est plus seulement la peau de notre amour, mais une planète inconnue, une aventure du jamais-vu, une fiction ? Une femme est une femme est une autre femme, lorsqu’elle accepte le dénudement ultime de sa peau par le scalpel de l’objectif, découvrant…

La mélodie du bonheur, par Guillaume Geneste, photographe

« Chaque photographie réussie est une vraie victoire sur le temps qui passe, et je ne trouve de prolongation à l’apaisement éprouvé que dans la prise répétée, ce nécessaire recommencement. » Revoilà en saison 3 avec A bout de bras (Filigranes Editions), avant l’ultime Trop n’est même pas assez (2012-2016), Guillaume Geneste et sa petite…

Autobiographie du bonheur, saison #2, par Guillaume Geneste

Le premier volume paru en 2017 est d’un rouge rappelant la couleur de la lumière inactinique du laboratoire, le deuxième est d’un jaune orangé qui est celui des pellicules Kodak, parce que la vie à l’ère moderne peut être pop comme une sérigraphie d’Andy Warhol, à la fois répétitive et merveilleuse. En couverture de La…

Prendre soin, une éthique photographique, par Monika Macdonald

La beauté grave du travail photographique de Monika Macdonald, qui vit et travaille à Stockholm, est d’une humanité intense, parce que sans fard et d’une grande attention aux rêves brisés et difficultés que chacun porte en lui. In Absence (Kehrer Verlag) est un livre consacré aux femmes, aux mères, et à ces riens qui, lorsqu’ils…

La photographie comme théâtre des apparitions, par Marie Maurel de Maillé

Pier Paolo Pasolini distinguait un cinéma de prose d’un cinéma de poésie. A bien des égards, le travail photographique de Marie Maurel de Maillé se rattache à cette deuxième catégorie. Epanchement du songe dans la vie réelle, ses images relèvent à la fois de l’intime et de la création d’une contre-allée, désirable, habitable, sortes d’hallucinations…