On n’est pas des débiles, par Christophe Esnault, écrivain cas contact

Christophe Esnault, cheveux coupés, Jérôme Bosch, musée du Prado, Madrid « Le confinement a des avantages : elle peut se masturber toute la journée. Et du coup, le soir elle a ses deux mains disponibles pour applaudir très longtemps. Bien plus longtemps que sa voisine de balcon. Celle qui reçoit trois hommes par semaine et parfois en…

Faire danser le cadavre, par Christophe Esnault, écrivain dépendu

Pas de deux, 1978, Roland Topor « Prépare ton sac à dos et fonce sans tarder / Vers la prochaine catastrophe inévitable / Tu as raté Tchernobyl et Fukushima / Sois plus réactif la prochaine fois » (Nucléaire, mon amour) Franchement, si l’idée du suicide n’existait pas, la vie serait désespérante. Auteur d’une œuvre dont l’écho critique…

Echapper à la mélancovid, par Sabine Pigalle, artiste visuelle

©Sabine Pigalle « Attestarder, verbe trans. Remplir son attestation sur l’honneur au moment du contrôle de police. » Il faut desserrer l’étau. Il faut tenter de trouver un passage, une brèche, un trou, une pointe d’ouverture. Ce peuvent être les grandes procédures de vérité badiousiennes, l’amour, la philosophie, la révolution, le génie scientifique, qui emportent tout, et…

Papiers recollés, par Jacques Drillon, écrivain

« Les inversions. Pour Colette, les femmes sont des « chics types ». son premier mari, Willy, c’est « La Doucette » ; son deuxième, Bertrand de Jouvenel, c’est « La Sultane » ; son troisième et dernier mari, Maurice Goudeket, a une « peau de satin ». » (Jacques Drillon) Dans l’histoire de la littérature mondiale, il y avait A l’ombre des jeunes filles en fleurs…

Buster Keaton sous Tranxène, par Christophe Esnault, écrivain électrique

Dans la résilience et le coton neuf « Cher Christophe Esnault, vieille fripouille, désespoir de la psychiatrie française, et de l’antipsychiatrie, affreux psychotique, Je sais que tu es l’un de mes lecteurs les plus assidus, si ce n’est les plus fervents, et je te remercie de m’envoyer de tes nouvelles régulières, même anciennes, ainsi ton livre…

En Neuroleptie, par Christophe Esnault, poète

© Aurélia Bécuwe « Car quand tu es à 400 miligrammes / A 500 milligrammes / A 600 milligrammes / A 800 milligrammes / Tu as pris tellement de poids / Que tu n’entres pas dans la cabine de douche » Ça ne va pas toujours très fort pour Christophe Esnault – des troubles de la sensibilité…

Défense des irréguliers, Les Cahiers de Tinbad, par Guillaume Basquin

« C’est bien Vertov qui fut le plus convaincant des activistes du communisme réel ; mais c’est Céline qui fut notre Molière du XXe siècle : il démasqua toutes les tartuferies ; son délire fut aussi un immense éclat de rire ; et sa pitié pour l’homme fut universelle, quoiqu’on en dise aujourd’hui pour empêcher…

Le ratage ne s’improvise pas, par Christophe Esnault, écrivain

« Ce matin, j’ai reçu un mail – qui sentait bon le copier-coller – signalant que mon texte n’avait pas été retenu (bla bla…) par le comité de lecture d’une revue littéraire et je me suis ouvert le ventre avec un canif aiguisé par un vrai fils de pute » Mordre l’essentiel est un recueil de textes…

Vous avez de belles veines, me disait l’infirmière – écrire, selon Christophe Esnaut et Jean-Charles Massera

Malgré des styles très dissemblables, Gangue son de Jean-Charles Massera et Mythologie personnelle de Christophe Esnault ont ceci de commun d’être des dispositifs d’écriture, des mises en scène du sens où les deux auteurs, nourris de culture littéraire, composent leurs livres adossés à la bibliothèque, tout en prenant quelque distance avec les fantasmes de toute…